Yoon Moon Yeong

faceclaimSeo In Guk personnage inventé, pré-lien, scénario ? Inventé. créditsTumblr tout sur l'artiste r

Née dans une famille normale tout semblait sourire à la famille Lee, leur enfant qu'ils attendaient depuis maintenant quelques années. Une famille aux revenus normaux et qui pourtant faisaient de leur mieux pour combler leur enfant. Une vie modeste, mais heureuse, seulement voilà, rien ne laisser imaginer ce qu'il allait se passer. Un accident de la route, emportant avec lui les parents de Moon Yeong, emportant avec lui une vie heureuse remplie de rire et de sourire. Laissant le pauvre bébé de quelques mois entre les mains de bonnes sœurs, oui, cet orphelinat perdu dans les montagnes coréennes est le pire cauchemar pour les enfants comme Moon Yoeng. Pour les enfants qui aiment rire, courir et crier, non là-bas il devait se tenir, suivre les règles devenant de plus en plus stricte au fur et à mesure qu'il grandit. À chaque insulte ou parole un peu trop vulgaire il devait se laver la bouche avec du savon, à chaque verre briser ou comportement un peu trop turbulent il était frappé avec la première chose qui leur tombait sous la main, ou la plupart du temps enfermé, dans cette pièce où le soleil n'arrivait pas à passer. C'est petit à petit et dans ses moments qu'il s'est forgé et qu'il est devenu ce qu'il est maintenant, une personne froide, complètement détachée de ce qu'on peut lui faire ou dire. Oui, il a su qu'il n'avait que deux options, courber l'échine et faire ce qu'elles voulaient ou rester lui-même et ne plus rien ressentir pour ne pas leur donner satisfaction.

Moon Yeong est donc devenu ce genre d'enfant, seul, le regard toujours perdu dans le vide, le regard bien trop noir pour que quelqu'un veuille bien l'adopter. Il passera son enfance là-bas, les punitions seront de plus en plus sévères, privation de nourriture, enfermé dehors alors qu'il pleut et j'en passe ! Et à chaque fois, il sourit, oui ce sourire que ces bourreaux détestent, ce sourire qui veut en quelque sorte dire "Alors c'est tout ce que tu peux faire ?" Il les provoquait, car il sait qu'à ce jeu là elles ne pourront pas indéfiniment gagner. Il a été insulté de monstre, que le diable l'habitait, qu'il était le mal et il devait être puni pour ça. Heureusement pour lui ce genre de truc ça n'a jamais était son tripe, ça le faisait plus rire qu'autre chose même si à cause de ça il subit d'autres agressions. Heureusement ou malheureusement plutôt il n'était pas le seul à subir ce genre de traitements, et c'est sans doute grâce à ça qu'il a comprit que le problème ce n'était pas lui mais elles.

À ses 19 ans il quitte l'orphelinat, sans se retourner, sans un mot, en pleine nuit, il trouve un petit boulot dans un bar puis petit à petit il fait sa vie. Une vie de solitude, n'arrivant pas à s'attacher aux personnes qui l'entourent il se contente seulement de jouer, de s'amuser. Il est en constante recherche de la chose ou la personne qui pourrait l'amuser, un peu, juste un peu plus que la précédente. Il se lasse vite sans doute qu'il ne ressent pas grand-chose et que les grandes histoires d'amours, ben ça le saoule. Il n'en veut et n'en a pas besoin, de toutes manières c'est à chaque fois la même chose, lorsqu'il se déshabille et qu'elles voient le dos marqué par la vie, elles puent tout de suite la pitié. Sentiment qu'il déteste sans doute parce qu'il lui met en pleine face la vérité, oui, c'est une victime, oui, il a subi ce genre de choses et alors ? Il n'a pas le droit de tourner la page. Non, mieux vaut ne pas s'attacher, jouer et les laisser comme des merdes ensuite c'est tellement plus drôle et satisfaisant.

Cependant voilà elle est apparue, cette fille qui semblait aussi brisée que lui, elle qui est venu vers lui, qui, autour d'un verre au bar lui a déballé sa vie. Alalala, la pauvre, se faire violer par le meilleur pote de son mec, c'est sur, c'est pas simple. Est-ce qu'il va avoir pitié ? Hum... Ça je ne sais pas.... Il lui a quand même pété la gueule à ce connard, mais est ce que c'est pour elle ou simplement parce que ce genre de personne le répugne ? Il n'en sait rien. En tout cas ce petit coup à beaucoup plus à la brune qui revenait tous les soirs au bar. Elle l'attendait, lui proposait de sortir et à chaque fois il acceptait, à chaque fois il jouait le jeu. Oui, elle était amoureuse, lui ? Non, pas du tout, pire, elle devenait gênante. C'est au bar qu'il lui dira de ne plus venir, qu'elle le met mal à l'aise et qu'elle ne doit plus l'embêter. Oui, elle venait de se faire jeter et pas de la meilleure des façons. Elle est partie, bien trop gênée et briser par ce qu'elle vient de subir, elle va cependant lui envoyer plusieurs messages, elle va inonder sa messagerie si bien qu'il finira par perdre patience. Il va se rendre au rendez-vous qu'elle lui impose une manière pour lui de terminer une bonne fois pour toute avec tout ça. Il se rend sur ce toit, où elle se tient là au bord, le menaçant de sauter s'il ne l'écoute pas. Sa réaction, il sourit, oui ce sourire que ses bourreaux détestaient tant, il l'écoute, il écoute ses plaintes, ses pleurs une façon de lui faire du chantage au suicide. Oui, s'il ne revient pas c'est finit elle saute, elle n'a que lui et ne voit pas sa vie sans lui. Sa réaction ? Ses paroles ?"Ben, saute" avant de lui tourner le dos et de partir.

C'est lorsqu'il sera devant l'immeuble qu'il verra un corps tomber un peu plus loin. Il poussera un long soupir et rentrera chez lui sans accorder la moindre attention à ce qu'il vient de se passer. La police toquera à sa porte quelques jours plus tard, et c'est devant la télévision coréenne qu'il sera emmené au commissariat. La présomption dans cette affaire était absente, autant que ses remords et sa tristesse pour le décès de la jeune femme. Il ne dira rien, il mentira, la caméra qui l'a filmé descendre la rue près du lieu de l'accident n'a pas filmé le petit sachet plastique blanc qu'il tenait dans sa main. Oui, il est juste aller à la supérette, c'est tout, et pour le prouver il a le ticket de caisse. Seulement voilà, son comportement gène, il est trop détaché et surtout il semble même trouver tout ça marrant. Il est finalement relâché mais de fort soupçons pèsent sur lui, l'affaire sera classée comme suicide mais Moon Yoeng est déjà connu de toute la Corée et il perd son travail. Son quotidien se complique un peu, sa vie devient un peu plus compliquée que ce qu'elle était déjà et il se voit dans l'obligation de quitter la ville pour essayer de recommencer sa vie ailleurs.