animals - m e l o s z

a n i m a l s

outfit • « putain, ne me touche pas tacha. » les phalanges venant projeter le corps frêle, trop fort, trop violement. la poupée venant heurter le bois, faisant tomber la chaise dans sa chute. reculant de quelques pas, t’as le thorax qui se gonfle, qui se dégonfle, trop rapidement, trop irrégulièrement. « je t'ai dit de rester dans la chambre, c’est quoi que tu piges pas ? » malgré la voix imposante, t’as le regard inquiet, le souffle saccadé et la peur qui vient prendre possession de tes iris brumeuses. tu lui as fait mal, tu le sais. t’es qu’un connard, sasha. mais tu continues de reculer, comme si c’était elle la pestiférée, comme si c’était elle la maudite dans l’histoire. « je peux savoir ce qu’il te prend ? » puis tu la regardes se lever, tenter une seconde tentative pour t’approcher. ton poing venant s’enfoncer dans le mur semblable à de la vulgaire guimauve. un bruit sourd. imposant. suffisant pour la figer sur le parquet abimé. « ça te regarde pas. j’me barre, passe une bonne soirée. » et t’espère sincèrement qu’elle sera meilleure que la tienne.

les écouteurs que tu fous dans tes oreilles, tu claques la porte après ton passage, les paupières clauses. les sens en éveillent. tu peux tout percevoir. son corps se rapprochant de la porte sans l’ouvrir, la bouffe cuisinée par la voisine, ça empeste d’ici. dévalant les escaliers, les mains dans les poches, le pas se fait plus rapide, plus fort quand tes chaussures foulent le macadam. tu ne sais pas où tu vas, sasha et t’en as strictement rien à foutre. tu veux juste t’éloigner d’elle, parce que t’es qu’un poison lorsque la lune est pleine. t’es incapable de contrôler ton côté agressif qui s’accentue face aux loups qui hurlent à l’astre immaculé. capuche balancé sur ton crâne, t’évites les regards. t’es seul dans ton monde. faucheuse cherchant à se faire passer pour le plus piteux des humains.

soudain. les pas se font immobiles, le corps devient marbre, t’as que la gorge qui salive d’une émotion trop envahissante. l’odeur métallique venant faire vibrer l’encéphale possédé. « fais chier. » t’es plus le maître du jeu, sasha. t’as fait tomber tes cartes sur le béton et c’est la silhouette animale qui te montre son as, te dévoilant ses canines acérées qui se trouvent être les mêmes que les tiennes. echec et mat, sasha.

tu le vois, l’homme amoché, sans doute trop alcoolisé. l’arcade pétée, t’es certain qu’il s’est explosé la gueule contre le trottoir. et sa maladresse le perdra cette nuit. le liquide carmin venant s’égoutter contre les fringues tâchées, ça fait s’emballer ton battant, ça te calcine les phalanges. incapable de résister à l’appel sanguin, tes doigts venant attraper le tissu du pull ensanglanté pour tirer le corps vers toi. même lui empeste. « bah alors mon beau, on sait pas marcher ? » le sourire carnassier venant étirer tes lippes, t’es pas le seul à être ravie, la boule de poil aussi. « tu pues l'daron. ton sang doit être pourri, sans doute autant que toi pour être dans cet état. » alors tu rebalances celui qui n’aurait pas dû se trouver sur ton chemin contre le bitume. à tes pieds. t’agenouillant dans le vide, les coudes contre tes genoux, tu viens capter son regard. « je suis déçu, et tu sais ce qu’il se passe quand je suis déçu ? » ton rire est mauvais, malsain, sasha. mais ce n’est pas vraiment le tien, si ? la bête en rit, s’éclaffe de ton idiotie. le monstre ne fait que ressortir ce qu’il y a de plus mauvais en toi, le multipliant jusqu’à te faire exploser la carcasse. les phalanges revenant attraper le pull, tu viens plaquer le corps contre le mur. « une réponse, si tu gagnes, je te laisse. sinon, ta fille sera orpheline. » t’as bien vu le portefeuille tomber, la photo s’en échapper, photo d’une gamine qui n’a pas méritée un tel père, tout comme t’as pas mérité le tien, sasha.

(c) corvidae

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ootd || night SONG

La lourde botte vient s’échouer contre l’arrière des genoux, dans un mouvement fort violent. Profitant des membres fléchissant, une de ses paumes attrapent la capuche pour la tirée vivement en arrière, le corps pivotant pour séparer les phalanges accrochées au vêtement taché. La poigne est puissante, la tignasse penchée sur le côté lorsque le jeune se place entre les deux corps masculins. Le plus éméché ne tient pas debout et s’écroule, mais il ne s’en préoccupe pas vraiment. Son loup est fièrement dressé, les crocs en avant devant un louveteau bien impudent. Il s’approche, l'étudiant et vient attraper la gorge de l’autre grâce à sa force de lycanthrope. Pas d’échappatoire possible.

❞ Bah alors, on ouvre moins sa gueule d’un coup ? Je suis déçu, tu grognes, mais tu ne mords pas vraiment. ❞ . Son sourire est carnassier, le tempérament animé par l’autre bête qui essaie de montrer une suprématie qu’il n’obtiendra pas. Pas assez entrainé, à la sauvagerie absolument pas maitrisée. Un peu comme lui au début, mais très vite guidée par un mentor plus tempétueux que lui, plus dominant. Néanmoins, Milosz connait mieux désormais la créature en son sein, en cohésion suffisante pour se perfectionner et non reculer. Une image renvoyée devant le jeune homme qui essaie de se débattre inutilement.

Il observe son interlocuteur, son pied étant venu s'écraser contre le thorax pour mieux le clouer au sol, posant ses genoux sur l'autre lorsqu'il s'abaisse, l’empêchant ainsi d’émettre le moindre mouvement à moins d’effectuer des gestes inutiles et prévisibles. Ce n’est pas la première bagarre et non la dernière, connaissant le tempérament des loups-garous. ❞ Tu es trop excité par le sang, mais je ne te conseille pas de me mordre, tu pourrais le regretter lourdement. ❞ . La pression de ses doigts démontre que ses gestes seront aussi vifs que prononcer. La Bête de l'informaticien est plus impressionnante, les pupilles devenant légèrement plus clairs, tout en conservant son chocolat chaleureux.

Il lui fait comprendre. En espérant que l’autre soit assez réceptif pour saisir ce qui se dresse devant lui. ❞ Je ne t’ai pas éclaté le crâne contre le bitume, donc évite de me donner encore plus envie de le faire. ❞ Ces quelques marques prouvent que lui-même a l'habitude des attaques et il sait que cela est profondément douloureux. Cependant, il se montre patient, mais en restant intransigeant. Comme un inconnu jaugeant un autre avant de se décider de l'exécuter ou le relâcher. Levant un peu les sourcils pour observer l’énergumène qui ne se maîtrise pas, évacuant le besoin lycanthropique par des gestes bien ensanglantés. Il serre sa prise autour du cou, jusqu'à ce que l'autre commence à se tortiller. ❞ Ah désolé, j'ai du mal à écouter quand on me raconte autant de merde. Met de l'ordre dans tes mots. ❞. Et il penche la tête sur le côté.

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@Love Milosz

outfit • le sourire carnassier qui s’élargit sur ton visage, le cœur qui s’emballe mais t’es incapable de savoir si c’est le tien ou celui du loup qui ne demande que à déchiqueter la peau déjà amochée. pourtant tu te bats contre cette envie, contre ce désir parce que ce qu’il te plaît à toi, c’est le jeu, sasha. et de voir son regard effrayé. alors tu t’approches un peu de l’homme adulte, tes phalanges coinçant le pull pour l’empêcher de fuir, mais tu lui laisses l’occasion de penser qu’il le peut avant de resserrer ta poigne. rictus au coin de tes lèvres. trop concentré sur cette odeur sanguine infame pour remarquer celle qui s’approche, celle qui empeste autant que toi. de la même manière que toi. t’es qu’un novice, sasha, incapable de porter ton attention sur autre chose que ce qu’il se passe sous tes yeux.

les genoux en avant, les doigts enlevés de force et la gorge prise. tu toises celui qui a osé t’interrompre, celui qui a osé se la jouer au super héros. les cordes vocales vibrantes exprimant un grognement silencieux du loup en toi, t’es persuadé que lui aussi peu le ressentir contre sa paume. tes phalanges venant emprisonner le poignet pour t’en défaire, t’en es incapable, sasha. il est plus fort que tu ne l’es, il est plus expérimenté que toi, mais il n’est rien d’autre qu’un vulgaire chien, comme toi. « tu joues à quoi batman ? mêles toi de ton cul et va te trouver quelqu’un d’autre. » que tu balances à défaut de pouvoir agir, t’es pas prêteur sasha, encore moins quand il s’agit d’une de tes proies. pourtant t’as pas l’impression que l’homme défoncé soit sa priorité. même lui en veut pas de cet alcoolique inconscient.

puis ton corps vient s’échouer contre le macadam humide, un coup de pied dans le thorax ? t’en as presque envie de rire mais ses genoux venant se poser sur toi t’empêche de réagir comme un gamin. alors t’observes l’effronté, d’un regard mauvais mais t’arrête de te débattre du moins pas sur de la longue durée, préférant l’effet de surprise, t’es con mais pas idiot. t’es bien conscient que votre force est totalement opposée. t’es qu’un débutant contrairement à lui, tu ne sais pas te contrôler contrairement à lui. « qu'est-ce que ça peut te foutre ? » tes genoux basculant vers l’avant pour taper dans le corps de celui qui se tient au-dessus de toi, non pas pour l’en dégager, t’en es incapable, mais suffisamment pour le faire s’approcher de toi. « à ta place je bougerais, j’aime pas ceux qui se prennent pour des super héros mais je pourrais faire une exception, chaton. » t’es pas plus calme, non c’est toujours le chaos dans ton encéphale, sasha. c’est une guerre entre deux corps, le tien et celui de la bête. l’un cherchant à garder le contrôle et l’autre à le prendre. « j’le toucherais pas, c’est bon. » parce que t’es bien conscient qu’il ne te laissera pas faire et que t’as pas vraiment envie de te retrouver le crâne explosé contre le bitume. pas qu’une bagarre te pose problème mais qu’est-ce que tu trouveras comme excuse à tacha ? que t’es qu’un enfoiré à problème ? peut-être bien.

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ootd || night || SONG || @Mihaïlovski Sasha

Les canines adressant un sourire bien singulier. Ses genoux appuient sur la cage thoracique avec lenteur. Appuie. Appuie. Appuie. Jusqu’à sentir qu’il comprime bien, sa paume à la gorge de l’autre mordeur. Une promesse silencieuse de lui faire payer si les mots révéler ne tiennent aucunement parole. Et doucement, il le lâche en se reculant perceptiblement. Restant accroupi, les avant-bras sur les genoux, il attend que le jeune reprenne sa respiration avant de lever le poing et asséner un violent coup au nez. ❞ J'ai pas l'âme d'un super-héro, j'aime juste pas les connards. ❞. Et il se remet sur ses pieds, les pattes actionnant quelques pas en arrière. Ses phalanges tiennent l’autre, pas encore totalement remis de ses propres blessures.

Mais au moins, il est certain que le message est passé en cas de refus à son autorité. Le jeune homme possède un tempérament intransigeant et n’hésite pas à laisser son Loup dominant montrer au louveteau leur différence. Les crocs en avant, la posture offensive. Il tourne la tête vers l’homme allongé et d’un mouvement du menton, lui indique de partir prestement. Ce qu’il s’empresse de faire, tandis que le plus âgé retrouve le regard d’un jeune amoché. ❞ Tu aimes emmerder les gens ou tu rejettes ta frustration ailleurs ? ❞. Un garou contre un autre, attisé par les perles carminent et le besoin de territorialité. Les jambes s’écartent légèrement, les poignets venant se fourrer dans les poches de son pantalon.

Il le laisse ainsi, se disant que s’il approche d’un peu trop près, le tatoué pourrait se risquer à quelques jeux de mains virulentes. En temps habituel, cela n’est pas une problématique, mais il aimerait au moins conserver un oeil pour regarder ses écrans. ❞ Je te dirai bien de te calmer, mais j’ai l’impression qu'on pisse dans un violon avec toi. Va falloir apprendre où est ta place. ❞. À moins d’être dressé. Cela n’est pas tant un souci pour lui, mais peu sûr que son interlocuteur se montre aussi docile. Cette rencontre est bien féroce, mais Milosz se montre scrutateur. Ses billes chocolatées observent chaque geste que le petit loup pourra effectuer, les muscles tendus, prêtes à agir furtivement.

Il hausse les sourcils avec un sourire mi-taquin, mi-moqueur, la tignasse bien droite et le regard presque chaleureux. Contrastant fortement avec l’agressivité dont il fait preuve. Il ne cherche pas particulièrement des réponses à ces questions, se doutant que le brun n’apposera aucun propos concret ou suffisant pour obtenir une information concordante. Sans doute avait-il simplement besoin d’un défouloir et tombe malheureusement sur un loup-garou autoritaire.

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@Love Milosz

outfit • t’aimes pas vraiment le retournement de situation, sasha. et ta boule de poil non plus. pour une fois vous êtes d’accord sur un point. tu sens la bête s’énervée, tourner en rond dans l’attente que tu te réveilles, que tu t’agites, que tu bouges, simplement. mais t’es incapable de te redresser, les genoux appuyant contre ton thorax à t’en couper le souffle. puis son poing vient heurter ton nez quand tu te tentes de te redresser, te forçant à t’échouer une fois de plus contre le macadam. « putain mais c’est quoi ton problème, j’ai à peine bougé. » le loup qui se moque de toi, pleurnichard. tes phalanges venant appuyer sur le museau rougit. « toi aussi faudrait peut-être penser à évacuer ta haine, ailleurs. » appuyé sur tes coudes, tu le regardes faire, s’occuper de l’homme défoncé, sur l’homme qui t’a forcé d’épargner. l’homme détalant, mais ses mouvements ne font que remuer le sang, ne faisant que torturer tes canines demandeuses de se planter dans la chair. alors rapidement, trop rapidement pour un simple humain, tu te remets sur tes pattes, balançant tes mains dans tes poches en scrutant le brun.

« ça dépend des jours, mais si tu veux que je t’emmerde toi, suffit de demander, je m’en ferais un malin plaisir, trésor. » le corps se balançant d’avant en arrière par le mouvement de tes chevilles, tu lui affiches un sourire à celui qui te fais face, encore dans tes pattes. « c'est bon, t’as fini ta leçon de morale, j’peux me barrer ? » j’peux rejoindre celui qui s’échappe pour continuer ce que j’ai commencé ? le visage qui se penche vers l’avant pour en laisser sortir un rire, bon ou mauvais, même toi t’en sais rien. « ouais, on peut dire ça, tu perds ton temps. » relevant tes mèches brunes pour croiser son regard, une main qui sort de ta poche pour en sortir un paquet de cigarette abîmé. d’une main t’ouvres le carton et laisse tes crocs en sortir un cylindre pour le coincer entre tes lippes avant de tendre le paquet vers l’inconnu. « tu me plais bien, t’en veux une ? » les sourcils se levant, t’agites le sachet cartonné pour lui indiquer que ce n’est pas une ruse pour te venger de ton humiliation passée. tu ne fais pas le poids, sasha. tu le sais très bien. même si tu pourrais gagner par la jeunesse de ce qui vibre en toi, t’as pas son expérience, et il finira par reprendre le dessus, celui qui semble en meilleure osmose avec son loup que toi avec le tien. « ça fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul monstre dans cette ville paumée. » le briquet venant enflammer ta cigarette pendue à tes lippes tu laisses la flamme s’asphyxier toute seule avant de profiter de ta vitesse surnaturelle pour que ton bras vienne se poser sur les épaules de ton nouvel ami. enfin, c’est bien vite dit. « comment t’as fait ? » comment t’as fait milosz pour apprivoiser la bête ? là où le tatoué ne fait qu’échouer lamentablement au moindre essaie. t’es peut-être trop tactile mais tu l’as toujours été, sasha, et ton loup n’est pas vraiment d’accord avec ton envie de faire ami-ami, lui ne veut que s’attaquer, à lui ou un à autre tant que ça te défoule. tant que ça t’arrache ta rage. tant que ça te prends un peu de ta vie.

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ootd || night || SONG || @Mihaïlovski Sasha

Il refuse avec politesse, secouant la caboche d'un air presque dégouter. Un brun agressif, mais assez intelligent pour saisir rapidement l’issue de la situation. De quoi plaire à l'étudiant dont la tignasse se penche légèrement sur le côté. Il hausse les épaules avec nonchalance. Les deux loups s’affrontent, se jugent, grognent, mais les hostilités restent tout de même atténuées face aux silhouettes. Ses sourcils restent haussés, dans un mysticisme bien à lui. ❞ Qui te dit que c’est réellement le cas ? ❞. Il n’est pas autant en harmonie avec sa bête, mais suffisamment pour qu’elle demeure au garde à vous, contrairement à l’autre qui laisse pulvérisé le tout par des coups de crocs acérés. Il se pose contre le mur, les bras se croisant d'un air quasiment arrogant. Ils sont à mi-chemin des ténèbres et des néons sont plus scintillants.

❞ Ni très humain, sans être totalement loup. C'est comme une tare à elle seule. ❞. Bien que l'esprit scientifique opte pour un gène mutant. Les réactions ne découlent que du comportement. D’une vie souvent chaotique, de cette agressivité qui n’a pas lieu d’être, de ses pensées qui tournent sans cesse sous un corps qui n’est qu’une bombe à retardement. Il finit par secouer la tête. ❞ Mais ne nous met pas dans le même panier. Tu es juste un trou du cul mal élevé. Si je te plais bien, comme tu dis, reste la queue entre les jambes. Qui sait, ce sera peut-être réciproque. ❞. Il n’attend pas que l’autre se rebiffe s’il veut retrouver et embrasser le trottoir de nouveau, mais cette fois la tête en avant. Il ne sait pas si l'autre va comprendre la leçon, mais Milosz est prêt à en découdre de nouveau si le besoin y est. Même le Loup en lui n'est pas contre cette idée.

Soupirant légèrement, il relève ses billes vers le fumeur. ❞ Et ton numéro, c'est juste pour prouver que tu existes ? Si t'as envie de t'exciter, il y a d'autres moyens. Sauf si ça te fait kiffer. Chacun son truc. ❞ L’agressivité des loups n’est plus à prouver, la violence dans les veines. Mais avec autant de gratuité et devant les silhouettes les plus fragilisées, il pourrait lui rire au nez. Milo s'exécute souvent à coups de crocs envers des lèvres qui en réclament encore. Même son activité principale réside ailleurs, loin de la vie qui bourdonne tout autour d'eux. Lui s'éloigne assurément de cette sociabilité décharnée, aux mensonges aussi nombreux que les lampions dans la noirceur de la cité. Le contrôle, une des sources les plus basiques et pourtant la plus difficile pour les lycanthropes. Entre les consciences qui s'animent, qui grognent, qui souhaitent parsemer de leurs douleurs et leurs désirs.

(c) corvidae