act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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the night we met ☽ ⠀ ft. naë.
Na Eren
the night we met
@ahn naëootd. sous le crépuscule du soir qui se faufilait nonchalamment dans les rues de séoul, on pouvait y retrouver l’ombre d’une personne inconsciente d’un danger imminent. les mains dans les poches, l’air familièrement ennuyé sur les traits de son visage, il arpentait les alentours sans avoir de but précis. rares étaient les moments où l’étranger n’utilisait pas de son don. il était de ceux qui profitait de chaque moment pour en user, mais comble du malheur, parce qu’eren ne faisait attention à l’épuisement qui lui pesait sur le corps, il ne faisait que pousser et pousser encore, jusqu’à tomber de fatigue. cette nuit-là, il s’était arrêté avant d’en arriver à un point de non-retour. oh, conscience qui l’appréciait, de sa décision qui allait le sauver d’une erreur tragique. car bientôt arrêté sur sa piste, il trouvera une femme prêt à prendre son avenir en main ainsi que son dernier souffle. la filature était parfaite, eren avait aucunement conscience d’être sous la menace d’une chasseuse. elle se jouait de l’artiste, attendait le moment parfait pour l’arrêter dans ses pas et s’occuper de lui. fallait savoir qu’eren n’était pas du genre à cacher ce qu’il était. de son don de voyageur, il y avait plus qu’une occasion qu’on le croise et qu’on réalise qu’il était en possession d’un don. et lui, il ne s’en occupait pas. l’arrogance de l’homme se croyant plus fort que les autres le conduisait à se mettre en danger, mais cette fois-ci, on ne lui laissait aucune chance de réagir avant de l’attaquer. ça le prenait par surprise, en évidence, parce que bon, il s’était ramassé un coup dans la gueule au coin d’un bâtiment. et puis, il était au sol, eren, la main faisant une gesture énervée, pour cause qu’il venait d’utiliser sa sourdine. si elle croyait qu’elle allait le narguer au son de sa voix… elle n’allait pas en avoir la satisfaction. et clairement, elle était dérangée par sa manoeuvre, parce qu’elle le ruait de coups de tout genre, alors qu’il était encore par terre. elle était assez douée et ça le dérangeait. pour autant, il ne lui avait fallu que quelques secondes pour se reprendre de sa surprise. et voilà. une seconde, il était au sol et la seconde d’après, il se trouvait derrière elle. wow. il n’était pas allé loin.fuck. laissant un rire amer s’échapper de ses lèvres, il ne s’était pas gêné pour la renverser à son tour. la prochaine sera la bonne, qu’il crachait ironiquement à la chasseuse avant de tirer sa référence. une seconde, il se trouvait devant elle, la seconde d’après, il était à quelques mètres de là, caché dans l’ombre, derrière un immeuble. il arrivait à saturation, eren. tout autant, il aurait préféré lui retourner ses coups, l'usure de ses dons avait mal tombé. à bout de souffle, le sol commençait à vaciller autour de lui. c'est pas le temps de faiblir, bordel. il pouvait entendre des pas qui se rapprochait, la chasseuse qui devait être à sa recherche, alors dans un dernier élan de fuir, il tentait de se rendre chez lui. le problème ? le 1% des chances qu'il avait de se retrouver devant un échec cuisant était arrivé... maintenant. évidemment. d'un portail à l'autre, cherchant à se retrouver à hongdae, le voyageur posait le pied à l'intérieur d'une forêt. et de son dernier effort, il perdait de nouveau l'habileté d'utiliser son don. échoué au milieu d'une forêt. bravo eren, t'étais vraiment le meilleur. mais il était là, le brun. triomphateur de sa dernière rencontre avec un chasseur, bien que perdu au milieu de nul part. pendant un tout petit instant, il pensait pouvoir jouer de ses dernières forces, eren. peut-être qu'avec un peu de chance, il parviendra à se sortir de ses problèmes. mais ça essayait de puiser son énergie une fois de trop et ça s'écroulait au sol. douleur qui éclatait à travers son corps, enfant terrible qui rencontrait le gouffre et noirceur qui couvrait son monde pendant quelques secondes... avant d'y revenir, submergé par une lassitude d'être si faible, d'avoir l'air si pathétique. il se retrouvait contre l’écorce d’un arbre, les yeux mi-ouverts et le regard vers le ciel. à l'horizon, il ne voyait que les rayons de la lune et les quelques gouttes de pluie qui tombait, parfois. d'un autre geste d'exténuation, il essuyait distraitement le sang de son visage avant de laisser sa main retomber mollement à côté de lui. une dernière tentative, qu'il disait. une dernière tentative à se lever, sans succès. tout tournait autour de lui si rapidement qu'il fermait les yeux, l'artiste. de loin, des pas se faisait entendre. était-ce une bénédiction ou un énième malheur ?
bénit
Fruitz :
wons (₩) :
74
aesthetic :
8
.
ˑ ִ ֗ ꒰ come out and haunt me ⊹ . ࣪ ˖
.faceclaim :
༝ choi yeonjun (piccasu).
Ahn Naë
The night we met
@Ahn Naë & @Na Eren
The Forest Queen → Peter Gundry
Outfit
The Forest Queen → Peter Gundry
I'm nobody ! Who are you ? Are you nobody, too ? Then there's a pair of us — don't tell ! They'd banish us, you know. How dreary to be somebody ! How public, like a frog, to tell your name the livelong day to an admiring bog !
Outfit
Ce n’est qu’une nuit de plus. Une nuit de trop.
Une nuit sans sommeil, durant laquelle elle arpente les rues depuis le crépuscule pluvieux sans but précis autre que celui de s’occuper un peu l’esprit.
La journée n’a pas été des plus tendres - quelques heures seulement à l’université, mais passées à réviser les différentes parties du corps humain sur un cadavre tout frais qui n’avait de toute évidence aucune envie d’être le sujet d’expériences pour de vulgaires étudiants. Comment le lui reprocher ? Mais on a pas toujours ce qu’on veut, surtout dans la mort - ce qui lui avait valu un gracieux chapelet d’injures en tous genres tandis qu’elle maniait le myocarde avec toute la délicatesse du monde.
Ce n’est qu’en s’approchant de la région de la Seoul Tower que ça la frappe - les esprits sont agités. Anormalement agités. « Quoi ? Par où ? » Elle peut presque sentir leurs mains tirer sur ses bras, pousser dans son dos, la dirigeant lentement mais sûrement en direction du mont Namsan et de ses multiples sentiers perdus dans une forêt d’arbres parfois centenaires. « Vous voulez que je grimpe ? Pour quoi faire ? » Ce n’est pas du tout ce qu’elle a prévu de faire - elle veut juste marcher un peu, puis rentrer chez elle.
Insistance indéfinissable, murmures qui s’excitent, qui lui indiquent l’odeur cuivrée du sang. C’est avec appréhension que la rosée franchit l’orée de verdure, pénétrant dans ce qui lui semble être un labyrinthe, uniquement guidée par des voix qui ne parviennent parfois pas à se mettre d’accord sur le chemin à emprunter. Bientôt, elle sort des sentiers battus, s’enfonçant plus profondément entre les troncs tordus aux branches dressées dans sa direction. Elle se sent complètement prise au piège, mais continue courageusement d’avancer, se doutant qu’on ne la laissera pas tranquille tant qu’elle n’aura pas trouvé la source de tout ce remue-ménage ; lorsqu’enfin elle l’entend. Une respiration, faible, non loin d’elle.
« Silence… » chuchote-t-elle pour ses envahissants compagnons de route, s’arrêtant pour repérer la direction de laquelle vient le son. Comme satisfaits de son attention, les voix se taisent enfin, lui permettant de se diriger, contournant un arbre pour trouver… un homme. Assis contre le tronc de l’arbre qu’elle vient juste de dépasser, ce dernier regarde le ciel nocturne à travers la canopée, le visage en sang.
Interdite, l’abyssale nyx s’arrête alors, l’observe un instant, ne sachant trop que faire avant que son instinct ne se réveille enfin, lui faisant réaliser que l’inconnu est dans une situation précaire, blessé et perdu au milieu de nul part - ou de ce qui pourrait passer pour nul part, si tant est qu’on soit perdu.
Venant s’agenouiller aux côtés du brun, la rosée entrouvre les lèvres sur un fragile « Est-ce que vous m’entendez ? Êtes-vous blessé ailleurs ? » qui se veut rassurant mais se révèle peut-être un poil trop bégayant tandis qu’elle glisse son index et son majeur au niveau de la jugulaire du blessé pour vérifier son poul. Affaibli, mais bien présent. Son propriétaire ne devrait pas être inconscient. Fouillant ensuite dans son sac, la demoiselle en sort un petit paquet qu’elle déchire d’une main assurée, s’emparant d’une compresse stérile qu’elle utilise pour nettoyer le sang du visage de l’inconnu, cherchant à repérer la blessure responsable de cet épanchement d’hémoglobine. La base du crâne. Pas bon. « Est-ce que vous avez des vertiges ? Envie de vomir ? » Il ne manquerait plus qu’il fasse une commotion cérébrale sur le mont Namsan avec pour seul soutien une apprentie médecin qui n’a aucune chance de le porter jusqu’en bas, et des secours qui galèreront à monter jusqu’en haut. « Si jamais c’est le cas, je vous demanderai de me laisser vous aider à vous mettre en position latérale de sécurité jusqu’à ce que les secours puissent arriver jusqu’à nous. »
Faites que ce ne soit pas le cas.
Fouillant de nouveau dans sa sacoche, la demoiselle en sortit un petit flacon de désinfectant et un nouvel emballage de compresse. « Il faut désinfecter la plaie - vos plaies, si vous en avez d’autres. Est-ce que vous pouvez me les indiquer ? » demande-t-elle alors très doucement, avisant d’un regard l’air débraillé du jeune homme - comme s’il avait été battu, et clairement pas qu’un peu. « Où est-ce que vous avez mal ? » La réponse la plus évidente devait sans doute être ‘partout’, considérant son état, mais il lui fallait s’assurer avant tout qu’en plus d’être conscient il n’avait rien de foulé ou de cassé, histoire de savoir quelles précautions prendre tandis qu’elle lui appliquerait les premiers soins.
Une nuit sans sommeil, durant laquelle elle arpente les rues depuis le crépuscule pluvieux sans but précis autre que celui de s’occuper un peu l’esprit.
La journée n’a pas été des plus tendres - quelques heures seulement à l’université, mais passées à réviser les différentes parties du corps humain sur un cadavre tout frais qui n’avait de toute évidence aucune envie d’être le sujet d’expériences pour de vulgaires étudiants. Comment le lui reprocher ? Mais on a pas toujours ce qu’on veut, surtout dans la mort - ce qui lui avait valu un gracieux chapelet d’injures en tous genres tandis qu’elle maniait le myocarde avec toute la délicatesse du monde.
Ce n’est qu’en s’approchant de la région de la Seoul Tower que ça la frappe - les esprits sont agités. Anormalement agités. « Quoi ? Par où ? » Elle peut presque sentir leurs mains tirer sur ses bras, pousser dans son dos, la dirigeant lentement mais sûrement en direction du mont Namsan et de ses multiples sentiers perdus dans une forêt d’arbres parfois centenaires. « Vous voulez que je grimpe ? Pour quoi faire ? » Ce n’est pas du tout ce qu’elle a prévu de faire - elle veut juste marcher un peu, puis rentrer chez elle.
Insistance indéfinissable, murmures qui s’excitent, qui lui indiquent l’odeur cuivrée du sang. C’est avec appréhension que la rosée franchit l’orée de verdure, pénétrant dans ce qui lui semble être un labyrinthe, uniquement guidée par des voix qui ne parviennent parfois pas à se mettre d’accord sur le chemin à emprunter. Bientôt, elle sort des sentiers battus, s’enfonçant plus profondément entre les troncs tordus aux branches dressées dans sa direction. Elle se sent complètement prise au piège, mais continue courageusement d’avancer, se doutant qu’on ne la laissera pas tranquille tant qu’elle n’aura pas trouvé la source de tout ce remue-ménage ; lorsqu’enfin elle l’entend. Une respiration, faible, non loin d’elle.
« Silence… » chuchote-t-elle pour ses envahissants compagnons de route, s’arrêtant pour repérer la direction de laquelle vient le son. Comme satisfaits de son attention, les voix se taisent enfin, lui permettant de se diriger, contournant un arbre pour trouver… un homme. Assis contre le tronc de l’arbre qu’elle vient juste de dépasser, ce dernier regarde le ciel nocturne à travers la canopée, le visage en sang.
Interdite, l’abyssale nyx s’arrête alors, l’observe un instant, ne sachant trop que faire avant que son instinct ne se réveille enfin, lui faisant réaliser que l’inconnu est dans une situation précaire, blessé et perdu au milieu de nul part - ou de ce qui pourrait passer pour nul part, si tant est qu’on soit perdu.
Venant s’agenouiller aux côtés du brun, la rosée entrouvre les lèvres sur un fragile « Est-ce que vous m’entendez ? Êtes-vous blessé ailleurs ? » qui se veut rassurant mais se révèle peut-être un poil trop bégayant tandis qu’elle glisse son index et son majeur au niveau de la jugulaire du blessé pour vérifier son poul. Affaibli, mais bien présent. Son propriétaire ne devrait pas être inconscient. Fouillant ensuite dans son sac, la demoiselle en sort un petit paquet qu’elle déchire d’une main assurée, s’emparant d’une compresse stérile qu’elle utilise pour nettoyer le sang du visage de l’inconnu, cherchant à repérer la blessure responsable de cet épanchement d’hémoglobine. La base du crâne. Pas bon. « Est-ce que vous avez des vertiges ? Envie de vomir ? » Il ne manquerait plus qu’il fasse une commotion cérébrale sur le mont Namsan avec pour seul soutien une apprentie médecin qui n’a aucune chance de le porter jusqu’en bas, et des secours qui galèreront à monter jusqu’en haut. « Si jamais c’est le cas, je vous demanderai de me laisser vous aider à vous mettre en position latérale de sécurité jusqu’à ce que les secours puissent arriver jusqu’à nous. »
Faites que ce ne soit pas le cas.
Fouillant de nouveau dans sa sacoche, la demoiselle en sortit un petit flacon de désinfectant et un nouvel emballage de compresse. « Il faut désinfecter la plaie - vos plaies, si vous en avez d’autres. Est-ce que vous pouvez me les indiquer ? » demande-t-elle alors très doucement, avisant d’un regard l’air débraillé du jeune homme - comme s’il avait été battu, et clairement pas qu’un peu. « Où est-ce que vous avez mal ? » La réponse la plus évidente devait sans doute être ‘partout’, considérant son état, mais il lui fallait s’assurer avant tout qu’en plus d’être conscient il n’avait rien de foulé ou de cassé, histoire de savoir quelles précautions prendre tandis qu’elle lui appliquerait les premiers soins.
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