act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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did you really think your a hero ? - a m o s
Rhee Amos
TW // drogue - automutilation.
i wanna be your slave, i wanna be your master, i wanna make your heart beat run like rollercoasters, i wanna be a good girl, i wanna be a gangster, 'cause you can be the beauty, and i could be the monster
i wanna make you quiet, i wanna make you nervous, i wanna set you free, but i'm too fucking jealous, i wanna pull your strings like you're my telecaster, and if you want to use me i could be your puppet
l'âme suinte avec ces quelques mots, trop rouges, presque carmin, déteignant sur le parquet. maman délurée, compressée, empressée de trouver un pauvre nom à sa gamine abîmée. pourtant, c'est [amos] qui hurle, c'est amos avec ses bleus ecchymoses, avec sa rage funeste portée autour du cou, symbole meurtri des substances qui la pétrifient, ralentissent le crâne jusqu'à ne plus pouvoir penser. - c'est tout ce que t'as toujours voulu amos, te martyriser le crâne jusqu'à qu'il n'existe plus. - [rhee], macadam enfumé d'espoirs brisés qui la suivront jusqu'à son dernier souffle, aura solaire qui se dissipe dans la fumée de chaque cigarette allumée. elle exècre sa propre identité, violence douce qui se plie dans un creux de la tête en attente de l’explosion qui détruira tout après son passage.
busan, premiers cris de ceux qui se font trop attendre, trop entendre, les premiers cris d'une haine qui ravage les cellules de l'épiderme. [busan, south korea], tant de paysages qui donnent mal aux rétines, pourtant amos ne trouve pas sa place. - elle ne l'a jamais trouvée au fond - agneau perdu, entourée de loups aux crocs acérés, et amos court vers l’abattoir tendant volontiers sa gorge aux plus affamés.
étudiante en [histoire de l'art] le jour, incapable de suivre les cours. sous son écriture, les lignes se délient, vagabondes de lignes en lignes, s'effacent sous ses propres yeux. - malade amos ; t'es malade ; tu finiras par clamser amos, comme ta mère - la nuit amos n’existe plus, laissant place à son reflet - ô ana, t’es pas si différente, si ? - les liasses de billet salement obtenues mais qu’importe, tant que ça lui permet de survivre à amos. [escort girl ; stripteaseuse] et plus si affinité est le credo de celle qui se fait serpent, devenant illusion pour faire rêver, pour faire oublier.
organe desséché depuis la mort de silas ; bien que ce soit de sa faute. deux humains s'entraînant dans les vices, dans les psychotiques, ils savaient déjà comment l'histoire allait finir. pourtant, les autres, ils auraient parié sur amos pour l'overdose. pas sur silas, bien que le corps n’a jamais été retrouvé. parce qu'on l'aimait lui. parce qu'il était brillant. le [myocarde incapable de battre à nouveau] maintenant, le deuil fait sur un corps fantomatique. alors elle sort amos, se fait payer par des hommes, des femmes pour qu'ils disent qu'ils l'aiment contre quelques billets.
caractère
une rage aux poings, de celle qui ne nous quitte jamais, une haine au creux des reins qui empoisonne chaque parcelle du myocarde peinturé grossièrement de noir. les rétines vitreuses, les bleus qui décore les bras, cachés sous les tissus toujours trop chaud. fulminante, amos, agressive, amos. chimère de leurs cauchemars aux envies désabusées.
amos n'est plus que l'amorphe ombre planant dans leurs terribles rêves, l'instable violence qui pétrifie leur lucidité. elle agit sans penser, amos, tape du poing, s'agite toujours lorsque impétueuse est la vague de colère qui s'échoue, comme des éclats de verre en travers de la trachée. ça fait déjà un moment qu'elle ne contrôle plus rien. ça fait déjà un moment qu'elle se noie dans ce vide trop profond, comble le vide sous son plexus avec des substances illusoires. trop abîmée pour se rappeler ce que c'est d'aller bien, sentiment trop lointain, trop inaccessible pour le tenter. y'a que le temps qui passe pour lui rappeler qu'elle n'est que mortelle et que tôt ou tard, elle devra subir les conséquences de ses actions déjà trop obsolètes.
facts
[maman] - s’est suicidée.
[act1] elle est belle maman, elle est belle avec sa peau froide. elle est belle avec ses yeux carmin. elle est belle avec ses tremblements. enfin, elle l’était, belle, maman. parce qu’elle n’est plus là, d’une certaine manière. arrêtes avec ça, amos. la nyx lève le visage mais tout ce qu’elle voit c’est son reflet, et rien d’autre que son image pitoyable. elle est là, assise sur son lit abîmé, ses pulpes jouant à faire rouler le fin papier pour en former un cône abstrait. « fallait pas partir maman. tu m‘as abandonnée, alors regarde-moi me détruire comme tu l’as fait. » le craquement du briquet faisant apparaître la flamme, le regard ébène se perd un instant sur le feu mouvant. « papa a raison, je te ressemble finalement. » rictus malsain déformant les traits épuisés d’un visage de poupon qui a grandi, trop vite, bien trop vite. amos, tu fais une bétise, arrêtes. et sous ses mots imaginés, la nyx enflamme son joint pour entrer dans cette bulle qui lui appartient à elle seule. faisant taire la voix de sa mère, le temps d’un instant. parce que c’est toujours de courte durée. ça ne s’arrête jamais.
[act2] l’hémoglobine vient teinter la moquette, perle par perle d’un rouge intense, presque noir. et ça te fais sourire, amos. elle est là, encore et toujours là. l'hallucination qui se tient debout sans pouvoir agir, spectatrice d’un cauchemar animé. spectatrice fictive d’un monde parallèle entre mensonge et réalité. « je croyais que c’était ta couleur préférée, c’est vrai que c’est joli. » le bras tendu pour mieux apprécier l’œuvre créée, un trait droit, ni trop petit, ni trop grand, quoi qu’un peu profond. et de la lame, elle vient appuyer contre sa peau, juste pour la frôler, provoquant la voix qui ne peut réagir, qui ne peut empêcher les dégâts d’un encéphale déjà noirci. car son cerveau à amos, on l’a piétiné, on l’a enfumé d’illusion fugace, on l’a noyé dans les cachets. tout ça pour se sentir en vie ? t’es déjà morte, amos. « je suis toujours plus vivante que toi en tout cas. » le dernier mot prononcé avec plus d’insistance, le couteau épousant la chair pour la seconde fois.
[act1]« tu comptes me faire attendre encore longtemps ? » l’odeur acre du cylindre de nicotine, la fumée vient caresser les peintures de nymphe habillée ornant les moulures dorées. debout dans ce salon monté de toute pièce, l’ange aux ailes déchiquetées n’est rien d’autre qu’une statue de marbre paralysée par la peur, la foudre d’un paternel comme pire cauchemar. « je n’y arriverais pas, papa. je ne peux pas. » le regard reste éteint, le violet sous les yeux se fait plus sombre encore lorsque la seule chose qui semble être un refuge se déguise en amphétamines, méthamphétamines. drôle de refuges, qu'ils crient, ceux qui savent, ceux qui voient dans ses prunelles que la poudre s'y est frayée un chemin. et ne reste plus que les promesses en suspens, celles qui racontent qu'on ira mieux, que la lumière est proche alors qu'on ne la voit même pas. foutus mots, ceux qui ne veulent plus rien dire. des simples lettres, accrochées ensemble, ça fait longtemps qu'amos n'y prête plus attention, comme s'ils étaient dénués de sens. et ils le sont. « t'es inutile, amos. voilà pourquoi je voulais un fils. » le mégot qui s’écrase dans la tasse encore tâchée par la caféine. l’homme se lève, s’approchant de la môme ne rêvant que d’une chose : être normale. son phalanges saisissant le menton de la naïade il appuie sur sa lèvre inférieure qui vient s’ouvrir contre les canines taillées. « je te rendrais ta liberté, quand tu auras fait ton travail, pas avant. » une famille prise en grappe par le père d’une enfant paumée, par le chef d’un gang dont le nom reste scotché sur les lèvres depuis des années maintenant. ils finiront par te craindre, toi aussi, tu n’es rien de moins que notre fille. elle a envie d’hurler amos, de se briser les cordes vocales pour qu’on lui vienne en aide mais ce jour ne viendra pas, jamais. « je préfère être ta prisonnière que ta marionnette. » qu’elle amorce sans broncher, les pulpes de son père venant faire rouler une mèche brune de ses doigts, un sourire satanique aux lippes. « très bien, je vais finir le travail dans ce cas, et tu retourneras dans ta chambre. apparemment, tu as l’air de l’aimer. » et il s’éloigne le géniteur, la main venant s’armer d’un flingue prévu à cet effet, il le savait, il savait qu’elle ne céderait pas la raiponce des temps modernes. alors, dans le silence, ça fait boum. puis ça recommence, second boum, plus sourd, du corps étranger qui tombe sur le parquet, l’odeur métallique se mélangeant à la poudreuse. elle tombe amos, les genoux heurtant le bois, et de sa bouche s’échappe les horreurs d’un monde. le sien. un jour, ce sera ton tour, amos.
[silas] - tu sautes, je saute, pas vrai ?
[act1] les talons qui ne foulent plus le macadam, pendus dans le vide à deux millimètres de la fin d’un enfer. et plus bas, c’est hadès en personne qui attend la brebis égarée qui a déjà trop fauté. il attend hors de l’eau, attendant de repêcher la carcasse qui ne résistera pas au contact du mur mouvant, léger courant qui porte, faisant de la lune une image animée. « c'est haut quand même, tu trouves pas ? » le visage féminin se tourne vers le titulaire de cette voix qu’elle a d’abord pensé mirage. un homme se tenant debout, les bras croisés sur cette barrière métallique, attendant le grand saut d’une âme suicidaire mais peu téméraire. « c'est pas ton problème. » qu’elle retorque sans trop d’importance, la paralysie ne faisant que monter d’un cran, les billes ébènes revenant vers le vide attendant l’appel qui fera de son existence une libération mais la silhouette se meut, s’agite et dans la seconde qui suit le corps inconnu vient l’accompagner au bord du gouffre. « dans un sens si, je suis témoin, si tu sautes je devrais venir te chercher et je préférais éviter de perdre mon temps avec ces conneries. » malgré l’obscurité, la nyx l’aperçoit, ce sourire innocent, celui d’un être qui ne juge pas, mieux, qui comprend ce que personne n’a jamais compris avant lui. « t'es qu'un idiot. passe ton chemin, ça vaut mieux. »
[act2] la pièce, embrumée. l’encéphale, abusé. le mégot qui passe de lèvre en lèvre, baiser indirect qui dure depuis des mois. elle ne connaît pas la saveur de ses lèvres amos, sucrée, salée... elle n’en a aucune idée, la téquila récemment consumée étant la seule harmonie qui se marie à ses lippes dévoreuses d’âme. « pourquoi t’as voulu sauter ce soir là ? » la question s’échappant enfin du garçon, héro d’une nuit, amant d’une vie. le corps de la nymphe défait les draps, serpent rampant pour venir arracher le poison des phalanges viriles pour en faire sien, une fois encore. « pourquoi toi, t’as voulu sauter ? » qu’elle questionne, l’opaque fumée venant couvrir le visage du brun, doux répit d’un battant qui s’emballe. « je le savais déjà, si tu sautais, je devais sauter. » car ce ne sera plus jamais silas sans amos, ce ne sera plus jamais amos sans silas. promesse silencieuse d'une nuit où tout a basculé.
faceclaim ranranele (son vrai nom, on ne le connaît pas rip). personnage inventé, pré-lien, scénario ? inventé. crédits bambi. tout sur l'artiste j'veux aucun commentaire sur ma faiblesse.
RHEE AMOS
r h e e
a m o s
a m o s
i wanna be your slave, i wanna be your master, i wanna make your heart beat run like rollercoasters, i wanna be a good girl, i wanna be a gangster, 'cause you can be the beauty, and i could be the monster
i wanna make you quiet, i wanna make you nervous, i wanna set you free, but i'm too fucking jealous, i wanna pull your strings like you're my telecaster, and if you want to use me i could be your puppet
l'âme suinte avec ces quelques mots, trop rouges, presque carmin, déteignant sur le parquet. maman délurée, compressée, empressée de trouver un pauvre nom à sa gamine abîmée. pourtant, c'est [amos] qui hurle, c'est amos avec ses bleus ecchymoses, avec sa rage funeste portée autour du cou, symbole meurtri des substances qui la pétrifient, ralentissent le crâne jusqu'à ne plus pouvoir penser. - c'est tout ce que t'as toujours voulu amos, te martyriser le crâne jusqu'à qu'il n'existe plus. - [rhee], macadam enfumé d'espoirs brisés qui la suivront jusqu'à son dernier souffle, aura solaire qui se dissipe dans la fumée de chaque cigarette allumée. elle exècre sa propre identité, violence douce qui se plie dans un creux de la tête en attente de l’explosion qui détruira tout après son passage.
busan, premiers cris de ceux qui se font trop attendre, trop entendre, les premiers cris d'une haine qui ravage les cellules de l'épiderme. [busan, south korea], tant de paysages qui donnent mal aux rétines, pourtant amos ne trouve pas sa place. - elle ne l'a jamais trouvée au fond - agneau perdu, entourée de loups aux crocs acérés, et amos court vers l’abattoir tendant volontiers sa gorge aux plus affamés.
étudiante en [histoire de l'art] le jour, incapable de suivre les cours. sous son écriture, les lignes se délient, vagabondes de lignes en lignes, s'effacent sous ses propres yeux. - malade amos ; t'es malade ; tu finiras par clamser amos, comme ta mère - la nuit amos n’existe plus, laissant place à son reflet - ô ana, t’es pas si différente, si ? - les liasses de billet salement obtenues mais qu’importe, tant que ça lui permet de survivre à amos. [escort girl ; stripteaseuse] et plus si affinité est le credo de celle qui se fait serpent, devenant illusion pour faire rêver, pour faire oublier.
organe desséché depuis la mort de silas ; bien que ce soit de sa faute. deux humains s'entraînant dans les vices, dans les psychotiques, ils savaient déjà comment l'histoire allait finir. pourtant, les autres, ils auraient parié sur amos pour l'overdose. pas sur silas, bien que le corps n’a jamais été retrouvé. parce qu'on l'aimait lui. parce qu'il était brillant. le [myocarde incapable de battre à nouveau] maintenant, le deuil fait sur un corps fantomatique. alors elle sort amos, se fait payer par des hommes, des femmes pour qu'ils disent qu'ils l'aiment contre quelques billets.
manipulation des
o m b r e s
o m b r e s
joueuse de lumière
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oh, the misery.e verybody wants to be my enemy. spare the sympathy. everybody wants to be my enemy. look out for yourself. but i'm ready.
une rage aux poings, de celle qui ne nous quitte jamais, une haine au creux des reins qui empoisonne chaque parcelle du myocarde peinturé grossièrement de noir. les rétines vitreuses, les bleus qui décore les bras, cachés sous les tissus toujours trop chaud. fulminante, amos, agressive, amos. chimère de leurs cauchemars aux envies désabusées.
- dis, tu m’aimes non ?
- dis moi que tu m’aimes, même si c’est faux.
- dis moi que tu m’aimes, même si c’est faux.
amos n'est plus que l'amorphe ombre planant dans leurs terribles rêves, l'instable violence qui pétrifie leur lucidité. elle agit sans penser, amos, tape du poing, s'agite toujours lorsque impétueuse est la vague de colère qui s'échoue, comme des éclats de verre en travers de la trachée. ça fait déjà un moment qu'elle ne contrôle plus rien. ça fait déjà un moment qu'elle se noie dans ce vide trop profond, comble le vide sous son plexus avec des substances illusoires. trop abîmée pour se rappeler ce que c'est d'aller bien, sentiment trop lointain, trop inaccessible pour le tenter. y'a que le temps qui passe pour lui rappeler qu'elle n'est que mortelle et que tôt ou tard, elle devra subir les conséquences de ses actions déjà trop obsolètes.
shadows fall over my heart. i blackout the moon, i wait for you to come around. you got me dancing in the dark. i've closed my eyes, but I won't sleep tonight.
[maman] - s’est suicidée.
[act1] elle est belle maman, elle est belle avec sa peau froide. elle est belle avec ses yeux carmin. elle est belle avec ses tremblements. enfin, elle l’était, belle, maman. parce qu’elle n’est plus là, d’une certaine manière. arrêtes avec ça, amos. la nyx lève le visage mais tout ce qu’elle voit c’est son reflet, et rien d’autre que son image pitoyable. elle est là, assise sur son lit abîmé, ses pulpes jouant à faire rouler le fin papier pour en former un cône abstrait. « fallait pas partir maman. tu m‘as abandonnée, alors regarde-moi me détruire comme tu l’as fait. » le craquement du briquet faisant apparaître la flamme, le regard ébène se perd un instant sur le feu mouvant. « papa a raison, je te ressemble finalement. » rictus malsain déformant les traits épuisés d’un visage de poupon qui a grandi, trop vite, bien trop vite. amos, tu fais une bétise, arrêtes. et sous ses mots imaginés, la nyx enflamme son joint pour entrer dans cette bulle qui lui appartient à elle seule. faisant taire la voix de sa mère, le temps d’un instant. parce que c’est toujours de courte durée. ça ne s’arrête jamais.
[act2] l’hémoglobine vient teinter la moquette, perle par perle d’un rouge intense, presque noir. et ça te fais sourire, amos. elle est là, encore et toujours là. l'hallucination qui se tient debout sans pouvoir agir, spectatrice d’un cauchemar animé. spectatrice fictive d’un monde parallèle entre mensonge et réalité. « je croyais que c’était ta couleur préférée, c’est vrai que c’est joli. » le bras tendu pour mieux apprécier l’œuvre créée, un trait droit, ni trop petit, ni trop grand, quoi qu’un peu profond. et de la lame, elle vient appuyer contre sa peau, juste pour la frôler, provoquant la voix qui ne peut réagir, qui ne peut empêcher les dégâts d’un encéphale déjà noirci. car son cerveau à amos, on l’a piétiné, on l’a enfumé d’illusion fugace, on l’a noyé dans les cachets. tout ça pour se sentir en vie ? t’es déjà morte, amos. « je suis toujours plus vivante que toi en tout cas. » le dernier mot prononcé avec plus d’insistance, le couteau épousant la chair pour la seconde fois.
[papa] - est juste un connard.
[act1]« tu comptes me faire attendre encore longtemps ? » l’odeur acre du cylindre de nicotine, la fumée vient caresser les peintures de nymphe habillée ornant les moulures dorées. debout dans ce salon monté de toute pièce, l’ange aux ailes déchiquetées n’est rien d’autre qu’une statue de marbre paralysée par la peur, la foudre d’un paternel comme pire cauchemar. « je n’y arriverais pas, papa. je ne peux pas. » le regard reste éteint, le violet sous les yeux se fait plus sombre encore lorsque la seule chose qui semble être un refuge se déguise en amphétamines, méthamphétamines. drôle de refuges, qu'ils crient, ceux qui savent, ceux qui voient dans ses prunelles que la poudre s'y est frayée un chemin. et ne reste plus que les promesses en suspens, celles qui racontent qu'on ira mieux, que la lumière est proche alors qu'on ne la voit même pas. foutus mots, ceux qui ne veulent plus rien dire. des simples lettres, accrochées ensemble, ça fait longtemps qu'amos n'y prête plus attention, comme s'ils étaient dénués de sens. et ils le sont. « t'es inutile, amos. voilà pourquoi je voulais un fils. » le mégot qui s’écrase dans la tasse encore tâchée par la caféine. l’homme se lève, s’approchant de la môme ne rêvant que d’une chose : être normale. son phalanges saisissant le menton de la naïade il appuie sur sa lèvre inférieure qui vient s’ouvrir contre les canines taillées. « je te rendrais ta liberté, quand tu auras fait ton travail, pas avant. » une famille prise en grappe par le père d’une enfant paumée, par le chef d’un gang dont le nom reste scotché sur les lèvres depuis des années maintenant. ils finiront par te craindre, toi aussi, tu n’es rien de moins que notre fille. elle a envie d’hurler amos, de se briser les cordes vocales pour qu’on lui vienne en aide mais ce jour ne viendra pas, jamais. « je préfère être ta prisonnière que ta marionnette. » qu’elle amorce sans broncher, les pulpes de son père venant faire rouler une mèche brune de ses doigts, un sourire satanique aux lippes. « très bien, je vais finir le travail dans ce cas, et tu retourneras dans ta chambre. apparemment, tu as l’air de l’aimer. » et il s’éloigne le géniteur, la main venant s’armer d’un flingue prévu à cet effet, il le savait, il savait qu’elle ne céderait pas la raiponce des temps modernes. alors, dans le silence, ça fait boum. puis ça recommence, second boum, plus sourd, du corps étranger qui tombe sur le parquet, l’odeur métallique se mélangeant à la poudreuse. elle tombe amos, les genoux heurtant le bois, et de sa bouche s’échappe les horreurs d’un monde. le sien. un jour, ce sera ton tour, amos.
[silas] - tu sautes, je saute, pas vrai ?
[act1] les talons qui ne foulent plus le macadam, pendus dans le vide à deux millimètres de la fin d’un enfer. et plus bas, c’est hadès en personne qui attend la brebis égarée qui a déjà trop fauté. il attend hors de l’eau, attendant de repêcher la carcasse qui ne résistera pas au contact du mur mouvant, léger courant qui porte, faisant de la lune une image animée. « c'est haut quand même, tu trouves pas ? » le visage féminin se tourne vers le titulaire de cette voix qu’elle a d’abord pensé mirage. un homme se tenant debout, les bras croisés sur cette barrière métallique, attendant le grand saut d’une âme suicidaire mais peu téméraire. « c'est pas ton problème. » qu’elle retorque sans trop d’importance, la paralysie ne faisant que monter d’un cran, les billes ébènes revenant vers le vide attendant l’appel qui fera de son existence une libération mais la silhouette se meut, s’agite et dans la seconde qui suit le corps inconnu vient l’accompagner au bord du gouffre. « dans un sens si, je suis témoin, si tu sautes je devrais venir te chercher et je préférais éviter de perdre mon temps avec ces conneries. » malgré l’obscurité, la nyx l’aperçoit, ce sourire innocent, celui d’un être qui ne juge pas, mieux, qui comprend ce que personne n’a jamais compris avant lui. « t'es qu'un idiot. passe ton chemin, ça vaut mieux. »
[act2] la pièce, embrumée. l’encéphale, abusé. le mégot qui passe de lèvre en lèvre, baiser indirect qui dure depuis des mois. elle ne connaît pas la saveur de ses lèvres amos, sucrée, salée... elle n’en a aucune idée, la téquila récemment consumée étant la seule harmonie qui se marie à ses lippes dévoreuses d’âme. « pourquoi t’as voulu sauter ce soir là ? » la question s’échappant enfin du garçon, héro d’une nuit, amant d’une vie. le corps de la nymphe défait les draps, serpent rampant pour venir arracher le poison des phalanges viriles pour en faire sien, une fois encore. « pourquoi toi, t’as voulu sauter ? » qu’elle questionne, l’opaque fumée venant couvrir le visage du brun, doux répit d’un battant qui s’emballe. « je le savais déjà, si tu sautais, je devais sauter. » car ce ne sera plus jamais silas sans amos, ce ne sera plus jamais amos sans silas. promesse silencieuse d'une nuit où tout a basculé.
mais t’as sauté, silas.
t’as sauté et tu ne m’as pas attendu.
t’as sauté et tu ne m’as pas attendu.
B A M B I
bénit
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r h e e
a m o s
a m o s
i wanna be your slave, i wanna be your master, i wanna make your heart beat run like rollercoasters, i wanna be a good girl, i wanna be a gangster, 'cause you can be the beauty, and i could be the monster. i wanna make you quiet, i wanna make you nervous, i wanna set you free, but i'm too fucking jealous, i wanna pull your strings like you're my telecaster, and if you want to use me i could be your puppet
manipulation des
o m b r e s
o m b r e s
joueuse de lumière
faceclaim :
ranranele
Ji Namkyu
c'est tout ce que j'ai à dire.
pcq c vide.
j'veux en savoir plus.
donne moi en plus.
who is amos?
how is amos?
what is amos?
where is amos?
merci beaucoup.
+ aes ?? help me.
( si j'ai volé le first de quelqu'un.... sorry )
bénit
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⊹₊* of course, i feel too much, i'm a universe of exploding stars.
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i was already yours—the anti-urge, the mutilator of souls.
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⊹₊* of course, i feel too much, i'm a universe of exploding stars.
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i was already yours—the anti-urge, the mutilator of souls.
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but to live like a bullet, to touch people with such intention. to be born going one way, toward everything alive. to walk into the world you never asked for and choose a place where your wanting ends—which part of war do we owe this knowledge?
faceclaim :
❛ kim sunwoo.
Rhee Amos
@ji namkyu your worst nightmare. c'est bon pour toi ?
bénit
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ranranele
Ji Namkyu
pas assez d'informations mais j'aime ce début.
bénit
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⊹₊* of course, i feel too much, i'm a universe of exploding stars.
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i was already yours—the anti-urge, the mutilator of souls.
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⊹₊* of course, i feel too much, i'm a universe of exploding stars.
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i was already yours—the anti-urge, the mutilator of souls.
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but to live like a bullet, to touch people with such intention. to be born going one way, toward everything alive. to walk into the world you never asked for and choose a place where your wanting ends—which part of war do we owe this knowledge?
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❛ kim sunwoo.
Rhee Amos
@ji namkyu j'ai fais un effort pour tes beaux yeux.
bénit
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ranranele
Khan Luna
Rhee Amos
@Khan Luna viens, on s'aime.
bénit
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Khan Luna
user khan luna a aimé votre messageRhee Amos a écrit: @Khan Luna viens, on s'aime.
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