act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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Ahn Naë — So human of you
Ahn Naë
AHN NAË
{ n a ë }
You think a person needs to be broken,
so that's what you do
You think it's all right to be cruel,
it's so human of you
{ b r o k e n d o l l }
You think a person needs to be broken,
so that's what you do
You think it's all right to be cruel,
it's so human of you
{ b r o k e n d o l l }
take my hand, i'll drown you with me
Petite chose brisée dont l'esprit vit désormais en retrait, Naë est une personne très calme, dotée d'une capacité de concentration et d'analyse plus poussée que la moyenne. Excessivement curieuse, elle a malheureusement la fâcheuse tendance à aller fourrer son nez là où il n'a rien à faire et à s'attirer des ennuis que sa maladresse et sa nature timide et peureuse peine à gérer. Très réfléchie, il est rare de la voir agir spontanément, si ce n'est quand ses passions prennent le dessus - elle peut alors se révéler plus que têtue, allant à contre-courant de tout ce qu'on pourrait attendre de la poupée de porcelaine dont elle semble emprunter les traits. Et si par moment elle semble parler toute seule, tout va bien selon les médecins, qui associent cette nouvelle habitude avec le stress post-traumatique d'avoir été victime d'un enlèvement et d'une tentative de meurtre. Les imbéciles...
TOKKI
HISTOIRE
I can't breath, no one saves me
Happy those early days! when I
shined in my angel infancy,
before I understood this place.
shined in my angel infancy,
before I understood this place.
Dossier MM - 13 - 10. Des nombres sur un bout de papier volant.
Un dossier parmi tant d'autres qui attendent un acquéreur, comme une espèce de macabre vente aux enchères avec, à la clé, une vie humaine qui ne demande qu'à fleurir. Née sous X, pupille de l'État, Naë n'est au début rien de plus que ça quand la famille Ahn apparaît dans le paysage, tout sourires. Un père, une mère, un frère, que demander de plus quand on est une enfant facilement impressionnable à qui la vie n’a rien donné de plus qu’un lit miteux dans un dortoir bondé ?
Et du haut de ses six ans, les premiers temps sont tout ce qu’elle a toujours rêvé, souhaité dans le secret de ses draps troués. Une chambre rien qu’à elle, des jouets par milliers, de la nourriture à foison - ce qu’elle veut, même des crêpes pour le petit déjeuner ! -, un compagnon de jeu qui n’a que deux ans de plus qu’elle, qui ne la juge pas pour ses différences et n’a d’yeux que pour elle, ainsi que des parents en apparence aimants.
Ce n’est que très lentement, comme souvent, que survient le changement. Doucement, le rêve se change en cauchemar. Les sourires disparaissent, remplacés par des mines rongées par l’inquiétude. Affaiblie, sa mère d’adoption ne se déplace plus qu’en fantôme dans la vaste demeure, et petit à petit les visites à l’hôpital se font moins espacées, jusqu’à n’être plus qu’une constante dans la vie de famille.
Silencieusement, la mort se fait un nid et emporte tout avec elle.
You could've told me that you fell apart,
but you walked past me like I wasn't there
and just pretended like you didn't care.
but you walked past me like I wasn't there
and just pretended like you didn't care.
Un père absent, un frère qui ne la voit plus, voilà tout ce qui reste dans le sillage de la mortalité consumée. Les années s’écoulent alors au compte-gouttes, lourdement, sans que rien ne vienne pour arranger ce paysage dévasté. L’enfant devient une jeune fille et s’accroche malgré tout désespérément, maintient la tête hors de l’eau, ramène les meilleures notes à la maison même si plus personne ne s’y intéresse vraiment.
Il ne lui vient même pas à l’esprit de se plaindre.
Aussi est-elle surprise quand son frère, un beau matin, prend la peine de la mettre en garde sur les bruits qui courent. Un rôdeur aurait été aperçu à plus d’une reprise en train de suivre, à la faveur de la nuit, les jeunes femmes isolées du quartier. Apeurée, la demoiselle change ses habitudes, s’appliquant à rentrer plus tôt et à ne pas se retrouver seule à des heures pas possibles.
Bien vite, les murmures se changent en conversations enflammées, puis en cris d’effroi - un premier cadavre est découvert non loin de chez eux, brisé au point de non recognition. Le couperet ne tarde pas à tomber : Naë est interdite de sortie lorsque son frère n’est pas en sa compagnie. Ne lui reste comme quotidien que l’école et comme vie sociale les amis de son aîné.
Pendant ce temps-là, les corps s’empilent les uns après les autres.
The cold black fear is clutching me to-night
and leave the little child who would have prayed,
frozen and sleepless at the thought of death.
and leave the little child who would have prayed,
frozen and sleepless at the thought of death.
Mais comme le veut le dicton, il faut bien que jeunesse se fasse.
Un soir, en ayant assez d’attendre un frère qui ne vient décidément pas la chercher à la sortie de l’université, Naë décide de partir seule de par les rues et les ruelles. Malheureusement dotée d’un sens de l’orientation déplorable, la jeune femme se perd et erre durant de longues, très longues minutes, avant d’apercevoir une silhouette familière. Sans se poser de questions, confiante, elle la suit.
Quelle erreur.
Lorsque des mains rudes s’emparent d’elle, l’empêchant de crier, la rosée panique, se débat, les yeux écarquillés sur un visage qu’elle ne connaît que trop bien. « Papa ! » hurle-t-elle en percutant une porte qui se referme sur elle, la restreignant dans une petite mansarde dans laquelle se trouvent d’autres filles peu ou prou du même âge qui la dévisagent d’un air mauvais. « Papa ? » dit l’une tandis que les autres se mettent à chuchoter entre elles.
Les heures qui suivent ne sont plus qu’une attente interminable, incompréhensible, qui se prolongue… se prolonge… et se prolonge encore… jusqu’à ce que les heures deviennent des jours, et qu’à la boule de peur dans son ventre se joignent les cris de famine de son estomac. Aucune des filles n’accepte de lui parler, elle, la fille du Boucher qui les a kidnappées et, lorsque son père reparaît, ce n’est que pour se saisir de l’une d’entre elles, n’accordant qu’un silence résolu à cette fille adoptive qu’il n’a plus désiré regarder depuis la mort de sa femme.
Est-ce ce qui l’a fait couler ? Naë l’ignore et, au bout de quelques jours supplémentaires, bientôt seule, elle ne s’en soucie plus vraiment.
Quand il vient enfin pour elle, la jeune femme n’est déjà plus que l’ombre d’elle-même, n’ayant pas même la force de résister à ses injonctions, ni même la volonté de protester. Larmes aux yeux, elle se laisse traîner comme une poupée de chiffon, l’esprit déjà mort, à défaut du corps. « Combien… ? » sanglote-t-elle entre ses lèvres gercées. Seul le silence lui répond, mais elle est assez grande pour faire le compte - trop.
Tuée par celui qui était censé la protéger de tout.
C’est ainsi que se finit sa vie.
Ou tout du moins, c’est comme ça qu’elle aurait dû se finir. Mais la réalité est toute autre.
Saignant, s’étouffant sous les mains paternelles tant vénérées, Naë perd conscience durant plusieurs minutes avant de revenir à elle, le souffle court, les cheveux défaits, allongée dans une mare de son propre sang. Quelque chose au fond d’elle enfle, gonfle, rempli chaque part de son être pour maintenir en elle la petite flamme vacillante de la vie - et soudainement, dans ses larmes, dans son dernier cri, elles apparaissent : les victimes du Boucher, se jetant toutes dans un dernier effort contre leur assassin, le faisant paniquer au-delà de ce que les mots pourraient décrire tandis que la jeune femme, responsable sans le savoir, s’évanouit une fois de plus.
Lorsqu’elle reprend finalement conscience, c’est pour découvrir autour d’elle le blanc immaculé d’une chambre d’hôpital et les mains tremblantes de son frère adoptif serrées autour des siennes. Si le regard est torturé, les larmes ont déjà séché - car voilà plusieurs jours qu’elle est inconsciente, dans le coma, suite aux tortures de leur paternel. Ce dernier, arrêté suite à un accès de folie et la découverte du corps inanimé de Naë non loin du domicile familial, ne pourra plus lui faire de mal.
Mais le mal est déjà fait.
Et la vie reprend son cours, laissant l'étudiante brisée et curieuse de ce qui l'a sauvée et qui maintenant la hante sans cesse, chaque jour, par incapacité qu'elle a de contrôler ce qui devrait être une bénédiction mais n'est, pour l'instant, qu'une malédiction de plus sur sa vie.
No more fairy tales.
Lloyd Seon Ming
aaaah, c'est bien vide par ici ~
mais ce choix d'avatar,
ce pseudo,
aaaah, hâte de savoir ce que tu nous prépares
bon courage pour ta fiche, et bienvenue sur the truth untold ~
mais ce choix d'avatar,
ce pseudo,
aaaah, hâte de savoir ce que tu nous prépares
bon courage pour ta fiche, et bienvenue sur the truth untold ~
chasseur
Fruitz :
wons (₩) :
46
aesthetic :
R A D I O A C T I V E
---- i’m waking up ----
- i feel it in my bones -
--- enough to make ---
- i feel it in my bones -
--- enough to make ---
---- my systems blow ---
welcome to the new age
faceclaim :
Jeon Jeong-guk
Ahn Naë
@Lloyd Seon Ming Je suis d'accord, c'était bien vide - trop vide. Empty no more ! En espérant que Naë charme autant qu'elle m'a charmée à écrire
Merci pour tout
Merci pour tout
Lloyd Seon Ming
félicitations
oh mais ce petit bout de femme me semble être un véritable bijou
bénédiction d’hadès, quelle chance d’être reconnu par ce fumier /pan
mais c’est pour ça qu’on l’aime un peu quand même.
puis ce caractère, une petite fleur fragile, elle à l’air tellement douce et détruite à a fois
des yeux vairons,i am dead inside.
et peut-on parler de l’histoire ? please.
j’en ai eu des frissons /pan
elle mérite tout l’or du monde cette petite,
tu es validée, et crois-moi, je vais venir te quémander un lien rapidement /out
-----------------------------------------------------
félicitations, tu es officiellement des nôtres, alors prêt(e) à rejoindre les rues de séoul ? ces dernières n’attendent que toi pour venir les envouter de ta présence. tout est bon pour nous, tu n’as rien d’autres à faire concernant ton inscription. nous nous chargeons de mettre à jour les registres avec ton personnage. quant à toi ? tu peux poster ta fiche de lien ainsi que ta fiche de rp. tu peux également rejoindre le serveur discord, et voter pour nos tops-sites ; mais surtout : amuses toi bien parmi nous. bienvenu(e) chez toi.
bénédiction d’hadès, quelle chance d’être reconnu par ce fumier /pan
mais c’est pour ça qu’on l’aime un peu quand même.
puis ce caractère, une petite fleur fragile, elle à l’air tellement douce et détruite à a fois
des yeux vairons,
et peut-on parler de l’histoire ? please.
j’en ai eu des frissons /pan
elle mérite tout l’or du monde cette petite,
tu es validée, et crois-moi, je vais venir te quémander un lien rapidement /out
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félicitations, tu es officiellement des nôtres, alors prêt(e) à rejoindre les rues de séoul ? ces dernières n’attendent que toi pour venir les envouter de ta présence. tout est bon pour nous, tu n’as rien d’autres à faire concernant ton inscription. nous nous chargeons de mettre à jour les registres avec ton personnage. quant à toi ? tu peux poster ta fiche de lien ainsi que ta fiche de rp. tu peux également rejoindre le serveur discord, et voter pour nos tops-sites ; mais surtout : amuses toi bien parmi nous. bienvenu(e) chez toi.
chasseur
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