act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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t.e.n.t.a.t.i.o.n ft Amos
Lohstrong Qhuinn
Esprit tourmentée, envie d'un changement pour bouleverser sa nuit d'été. De ses pas vagabonds l'ayant mené jusqu'à un établissement peu fréquenté à cette heure si avancée. Pourtant, il ne s'y arrête pas, cherchant d'un regard intéressé ce qui brise les chaînes de sa vie si bien mené. Gravissant des escaliers, peints de couleurs atténuées et pourtant, captivantes à regarder, le chasseur expérimenté s'engage dans des couloirs vidés, remplissant l'espace d'un silence si apaisant pour son esprit qui a besoin de respirer. Il prête attention à ce qui l'entoure, aux portes fermées jusqu'à celle qui ne l'ai plus. Sa main glisse sur celle-ci, la pousse délicatement et sa tête bascule, observant ce qui s'y trouve avec curiosité à peine dissimulée.
Et il ne trouve rien dans cette si grande pièce alors, il y entre comme un simple invité. Des tableaux représentés, peinte, sculpture si bien dessinés, il se prête à ce jeu de regard et s'y perd volontiers. Qhuinn s'engage, s'avance et prend place sur un tabouret. Ses doigts longent un cahier, ses yeux observent des lignes édulcorées. Un fin sourire fleurit à la commissure de ses lèvres, penchant la tête d'un côté. « C'est à toi ? » Il tourne la tête et ses yeux bicolores tombent sur elle, cette silhouette silencieuse qui s'est glissée dans sa salle de classe, à elle, là où lui s'y est imposé. « C'est plutôt joli. » Son sourire s'élargit un peu plus, invitation, tentation, d'un regard brillant quémandant que cet espace qui les sépare s'amenuise un peu.
« Tu dessines des modèles aussi ? » Un souffle, un murmure discret, levant la tête pour rencontrer, la retrouver plus près. Il repose ce cahier sur cette table présentée, mais ne bouge pas de là où il s'est installé, laissant venir ce corps nouveau jusqu'à lui. Son regard ne la quitte jamais, mais prête attention à ses paroles, à ce qu'elle fait, à ce qu'elle représente tout entier.
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Je ne suis pas le preux chevalier ;
tu n'es pas ma princesse bien-aimée ;
mais nous sommes deux âmes qui se sont trouvées ;
dans cet enfer qui nous tient prisonniers.
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Song Kang
Rhee Amos
tentation
outfit • - @lohstrong qhuinnpage déchirée, dessin abandonné,croquis chiffonné, pensées bouleversées.
les phalanges viennent se teinter sous le fusain, la peau porcelaine vêtue de cette poudreuse ébène. tampon qui vient habiller les autres pages une à une. reproduisant cette même tâche provoquée par la paume noircie. « rha. » raclement de la gorge qui se fait entendre dans la pièce inoccupée, elle est seule amos. seule avec elle-même, seule avec ses démons qui n’ont de cesse de s’exprimer sur le papier par inconscience.[[ une pause, un répit. une absence. ]]
voilà ce dont à besoin la fille d’hadès qui attrape une cigarette restée sur son oreille. la deuxième, ou peut-être bien la dixième de cette heure passée à tout recommencer. encore et encore. l’inspiration n’est pas présente, jamais elle ne le sera. pas pour celle qui a échouée son projet pour la troisième fois consécutive. éternelle boucle pour celle qui échoue dans tout ce qu’elle entreprend, mais elle a au moins le mérite de persévérer amos. persévérer même lorsque cela ne prend pas. t’es douée pour rien, amos. sauf peut-être pour détruire ceux qui te sont proches. là-dessus, t’aurais été major de ta promo.[[ lui, tu l’as détruit. tu l’as même tué. ]]
nyx ayant trouvée refuge sur le toit ouvert, le briquet vient allumer la cigarette abîmée. souffle qui se perd dans l’obscurité de cette nuit déjà bien entamée. le cannabis qui vient parfumer les cheveux regroupés dans un chignon ébouriffé. t’as vraiment besoin de ça, amos ? l’encéphale qui ne se tait jamais, l’ombre qui n’est qu’un mirage qui pourtant ne la quitte pas, à aucun moment. t’es juste malade, amos. mais ça, personne ne le voit, même pas toi. « non, j’avais besoin de toi, mais t’es parti ; toi aussi. » qu’elle accuse dans un murmure que le vent emportera, comme il l’a toujours fait. car les paroles ne vont que dans un sens. jamais les réponses ne viennent. discussion solitaire.
combien de fois les larmes ont coulé amos ? trop de fois.si bien qu’elles ne viennent plus, ne sont qu’un souvenir au goûtsalésucré.
fantôme errant dans les couloirs, elle n’est plus amos. plus rien qu’une âme que plus rien ne semble ébranler. simple apparence vide d’un corps à qui l’ont a tout arraché, les organes remplacés par du coton que plus rien ne peut imbiber. elle ne remarque même pas la lumière allumée, celle qui était pourtant restée inanimée lors de son premier passage. guidée par un flash de téléphone encore activé. la silhouette féminine s’adosse contre la porte entrouverte, le regard qui se pose sur lui. l’étranger qui n’a pas sa place ici. tout autant qu’elle, elle ne l’a pas. « j'peux savoir ce que tu fais ici ? » princesse prête à tirer, elle referme l’issue derrière son passage sans quitter des yeux celui qui s’est introduit ici, voleur de son temps. voleur de son talent inexistant. « t'es pas obligé de mentir, tu peux rester, je n’en ai rien à faire. au pire on s’ra deux à se faire chopper. » clébard qui aboie trop, elle s’avance vers le brun en relâchant ses longues mèches brunes pour cacher la peau marquée. pour ne pas être jugée. car ils font tous ça, amos. ils t’approchent, te jugent et partent avec un bout de toi. si bien qu’il ne reste plus rien.
le corps féminin continuant son chemin vers un autre, plus fort, plus imposant que sa faible constitution malmenée. « j'te repose la question, je peux savoir ce que tu fais ici ? je t’ai jamais vu avant. » ce n’est pas comme-ci elle prêtait attention aux autres, amos. incapable de se souvenir de ceux qui partagent le même bureau. « si tu cherches quelqu’un tu perds ton temps y a que moi. » le myocarde plein d’entaille, aucune émotion ne s’échappe des lippes, uniquement la neutralité vient habiller les pupilles ternes. pourtant, c’est bien un rictus qui se dessine sur les lèvres foncées, les pulpes venant saisir un menton qui ne lui appartient pas pour mieux captiver. « j'dessine pas des modèles habillées trésor. » légère provocation pour tester, pour jauger celui qui se tient sur son siège qu’elle a abandonné que trop de fois depuis qu’elle est arrivée. « j’peux récupérer ma place ? » pouce frôlant une mâchoire dessinée, le corps se penche pour déposer deux paumes de chaque côté du chasseur, le visage toujours plus avancé. « j’vois pas d’inconvénient à venir sur tes genoux mais j’voudrais rester concentrée. » murmure à peine audible, suffisant pour ce que ça l’atteigne lui avant que le corps ne se remette droit, les bras venant se croiser sous la poitrine. « ce n'est pas les places qui manquent chaton, alors mets ton nez dans d’autres affaires que les miennes. »
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i wanna be your slave, i wanna be your master, i wanna make your heart beat run like rollercoasters, i wanna be a good girl, i wanna be a gangster, 'cause you can be the beauty, and i could be the monster. i wanna make you quiet, i wanna make you nervous, i wanna set you free, but i'm too fucking jealous, i wanna pull your strings like you're my telecaster, and if you want to use me i could be your puppet
manipulation des
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Lohstrong Qhuinn
Nullement décontenancé, un sourire animé jouant sur ses lèvres ourlées face à cette jeune femme aux mots particulièrement enflammés. Caractère qui filtre, différent du reflet qu'offre Qhuinn. « Ma curiosité a eu raison de moi, nulle mauvaise intention de ma part concernant tes dessins. » Tout aussi patient, il se relève de son siège, laisse sa place à la jeune femme avec compréhension, ses gestes lents pour qu'elle le remarque, gestuelle apaisante pour baisser un garde bien trop élevé face à la situation présentée. Âme un peu perturbée, moins contentée qu'il ne l'aurait souhaité. Pourtant, il laisse une chance Qhuinn, à cette destinée, peut-être, qui changera le court de sa journée qui a été bien trop éprouvante pour son esprit tourmenté. « Ta place est tienne. »
Il prend ses aises, s'assoit à côté d'elle, trouvant une autre place tout simplement, pour un certain temps. « Si ma présence est autant un inconvénient pour toi, je peux tout autant repartir, il suffit que tu me le dises. » Qhuinn n'est pas un clébard de bas étage, un homme qui va contre la volonté, âme décharnée ayant l'habitude d'être rejeté. De ses yeux bicolores qu'il montre, regardant en face, son œil bleu, son œil vert, ces couleurs de l'enfer, torture de ces années solitaire l'ayant mené jusqu'à un point de non-retour, frôlant la mort de sa propre envie. Donc il ne s'impose pas là où on ne veut pas de lui Qhuinnie et il observe le chasseur. Mot, gestuel, chaque signification pouvant s'y cacher.
« Tu ne dessines que des corps ? Jamais un visage ? » Il est curieux, un peu, son coude reposant contre la table, attentif à elle et uniquement elle. Toute son attention n'est donnée qu'à cette jeune femme qui se présente sous ses yeux. « Je ne cherche personne, mais si tu préfères la solitude à ma présence, je peux autant disparaître ou la boucler, si tu le souhaites. » Adaptation facile pour un être comme lui, un jeune homme qui n'a pas peur du rejet, s'y attendant à chaque intonation, à chaque instant des autres. Meurtrissure dans son cœur et dans son âme, déchirure du battant qui ne quémande que réparation, enfant battu d'un amour non donné.
« Tu peux me montrer ? » Murmure, presque comme une demande d'un enfant. Presque. Intonation douce, demandeuse. Un regard qui tombe sur des croquis, sur une page vide avant que ses billes différentes se reposent sur elle, certain de sa demande. Ce qu'elle veut lui montrer, il regardera. Ce qu'elle désire cacher, il comprendra. Ses propres doigts effleurent un crayon, tentation d'y placer sa propre plume sur cette page immaculée, pour y laisser une trace quelconque, une partie de lui avec une inconnue, sur un bout de papier plus innocent que la nuit. Puis-je participer ?
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Song Kang
Rhee Amos
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outfit • - @lohstrong qhuinnparfois, la solitude vient prendre possession de la nymphe qui n’a de cesse que d’avoir l’impression d’être passée à côté de sa propre vie. celle que l’on a voulu lui imposer par les mauvais choix de ceux qui n’ont jamais assez donné. les phalanges incapables de tracer ne serait-ce qu’une émotion, car depuis quelques mois maintenant, elle ne ressent plus rien. plus vraiment de joie, beaucoup de peine et une pointe de haine. mais surtout, du vide. voilà son quotidien à amos qui a force de vouloir s’adapter aux autres a fini par détester certaines parties d’elle, celles qu’elle laisse entrevoir pour faire fuir ceux qui ne tiendront pas. ceux qui lâcherons à la moindre noirceur que laissera transparaître son regard inanimé. mais pourtant, lui. l’inconnu. lui, il est resté.
les iris ébènes qui longent le corps mouvant, venant libérer le siège pour un autre. « je... » les mots s’étouffent dans la carcasse, s’éteignent contre la langue de vipère qui ne sait plus si elle doit attaquer. ça a toujours été facile pour la fille d’hadès, toujours facile de faire fuir les plus curieux qui ne le sont pas tant que ça. toujours facile de se faire détester par des inconnus fuyard, les insultes lâchées qui ne touchent plus. qui n’ont jamais touchés. les sentiments oubliés.
le fusain reprit entre les phalanges qui jouent avec au lieu de dessiner, qui valse et fini par tomber. se brisant contre le parquet abîmé, tâché par la peinture. « tu peux rester. » qu’elle murmure à peine inaudible alors que le corps se penche pour ramasser le matériel échoué, cassé. mais pour le reste, elle ne répond pas amos, les sourcils légèrement froncés perdue dans ses pensées. dis-moi, es-tu simplement inconscient ou vraiment captivé pour rester ? le visage qui se tourne vers celui qui est occupé, les pulpes faisant tourner un crayon dérobé. « je dessine de tout. mais je dois avouer préférer les corps, c’est plus... complexe. bien que ton visage pourrait être intéressant à dessiner. » passion pour les zones ombragées, noircies pour celle qui les maitrises mieux que quiconque contrastant avec l’envie de colorer le papier par les iris différentes qui lui sont opposées. rictus qui vient étirer ses lèvres à cette pensée. « tu sais dessiner ? » qu’elle questionne, le corps tourné vers lui, prenant appui sur le bureau où elle a déversé son matériel; travaillant mieux dans le chaos. « je te propose quelque chose : dessine et je te montrerais. » curiosité piquée, la brune s’avachie davantage pour que ses doigts viennent se mêler au sien, caresse inconsciente, ou pas tellement, pour l’intéressée d’une nouvelle nuit.[[ encore plus noir, encore plus intense. ]]
lui retirant le crayon, elle vient glisser un fusain entre ses pulpes. nouveau, non démoli par la maladresse. « mais avec ma méthode. » le visage qui s’incline sur le côté, elle dépose devant lui son cahier pour lui dévoiler la page vierge de tout démon, à lui d’y inscrire les siens. « donnant donnant. » le sourire déformé dans une unique commissure, la brune serait presque allongée sur le bureau, les iris déjà obnubilées par feuille immaculé. « promis, je te donnerais un coup de pouce si c’est vraiment monstrueux. » le buste contre le bois, sa tempe vient se poser sur son avant-bras détendu, les extrémités de ces doigts jouant avec l’air dans la lumière alors que dans l’obscurité ; sous la table, les ombres s’élargissent, la sienne se faisant plus imposante, entourant sans prendre celle du brun. pas encore. montre-moi tes talents avant de te dévoiler les miens à travers tes doigts qui finiront par m’appartenir au moindre faux pas.
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Lohstrong Qhuinn
« Un corps est plus complexe qu'un visage, vraiment ? Chaque corps est différent, avec ses propres marques, mais je trouve que le visage est ce qu'il y a de plus compliqué à comprendre et donc.. À dessiner. » Des sentiments, des émotions vivantes qu'un sourire heureux ou triste peut retranscrire, des yeux chaleureux ou baignaient de larmes, une complexité difficile à comprendre pour celui qui refuse de s'y plonger. De ses longs doigts, traçant des lignes continuelles sur une feuille immaculée, un chasseur né essaie, avec forte concentration, de modeler ses pensées sur cette couche de papier. Ses sourcils se froncent et ses doigts s'arrêtent à plusieurs reprises, parfois incertains de ce qu'il dessine, son cœur battant la chamade, déstabilisant ses sens. Il esquisse un sourire léger, une duperie qu'il a appris à affiner avec le temps.
« Je pense que face à toi, le mot dessiner prend un tout autre sens et vu nos niveaux respectifs, c'est presque injuste de comparer. » Parce que son dessin sera forcément plus médiocre que la jeune femme, pâle reflet de sa propre vie sur certains aspects. Familiale, personnelle, un néant qui ne fait que grandir, que s'approfondir et Qhuinn s'y plonge toujours plus profondément. De cette esquisse qu'il a commencé à dessiner, il émet un léger mouvement de recul avec le fusain en main, outil nouveau et avec lequel, il n'est pas à l'aise, avec laquelle, cette sensation n'est pas la même et il n'aime pas cela. Pas du tout. Il tourne son faciès vers la demoiselle et d'un coup de fusain sur sa joue, il penche la tête sur le côté, amusé.
« Avec un crayon, c'était plus facile, avec le fusain ? C'est une tentation d'humiliation toute simple. Même si j'essayais, le résultat sera monstrueux quoi qu'il arrive. Quelle injustice, je suis outré. » Son ton indique le contraire, une légèreté qui camoufle ses véritables pensées. Le brunet prend appui contre son poing serré, la tête reposant contre cette dernière et son œil bleu et vert posé sur cette créature mystérieuse à ses côtés. Qhuinn esquisse un nouveau geste, laissant le fusain rencontrer de nouveau cette peau délicate, laissant une marque, des contours de son visage qu'il retrace doucement. Avec une légère concentration, du papier qu'il n'utilise pas, c'est comme si, en le faisant sur la peau même d'Amos, Qhuinn imprime dans sa tête chaque trait de son faciès pour ne pas l'oublier.
Le dessin défectueux de son propre visage qu'il a dessiné plus tôt, première ébauche à la va vite, repose plus loin, abandonné, mirage de ses propres sentiments. Il repose le fusain sur la table et utilise la pulpe de ses doigts pour effleurer, toucher les marques de cet outil sur l'épiderme d'Amos, abandonnant ceci pour le contact direct. « Je l'attends ton coup de pouce, ne vois-tu pas à quel point c'est monstrueux, ce que je fais ? Montre-moi. Comment on dessine. » Efface cette laideur de mon toucher, cette monstruosité que j'ai dessiné pour la beauté d'un véritable art : Le tien.
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Rhee Amos
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outfit • - @lohstrong qhuinnet sur ce visage de poupon, il dessine. noircissant chaque trait de son contact indirect d’un épiderme qui ne peut en toucher un autre. les lèvres féminines s’entrouvrant lentement, un regard perdu dans un océan aux vagues azur, émeraude. tempête qui s’agite près d’un myocarde gradé intact, enfermé sous une clé que l’on aurait jeté au feu pour la faire fondre. il fût un temps où aphrodite attrapait chaque seconde pour les ranger dans l'interstice entre ses deux poumons. capturer le présent ne tenait qu'aux éclats d'être, lorsque la vie abondait les corps. les dimensions devenaient immesurables, les points cardinaux se confondaient en étoile du berger et partout se faisait terre à conquérir. la lumière se trouvait en chacun, sur les crocs qui ne servaient qu'à rire ou dans les rétines qui ne se plaisaient qu'à désirer. le globe s'immobilisait et seules les danses faisaient des rondes, hermétiques au vent que leurs liesses savaient pétrifier. elle respirait, amos, trouvait l'oxygène en chaque souffle près du sien, humait les parfums humains et en aspirait les ferveurs comme une divine. elle prenait toute braise mortelle comme offrande, les usant pour embraser son feu intérieur. c'était exaltant, que d'avaler le bonheur tout en se faisant dévorer par des chimères. l'océan qu'elle avait dans les yeux remplissait sa clepsydre d'envies, jusqu'au jour où l'horloge d'idéals fût brusquement percée, écoulant l'intégralité de ses rêves bleus sur des impasses. et alors, son tronc ignescent se changea en charbon, muant son brasier en bûcher. elle descendit aux enfers pour ne plus jamais en revenir, soumise à sa damnation. à dix-neuf ans, la nymphe n'estimait déjà plus le paradis. et à vingt-deux, son deuil n'était toujours pas fait. « une tentative d’humiliation ? » qu’elle questionne, le buste se redressant du bois l’ayant déjà trop porté, pulpes caressant le bureau tâché.[[ émotion contrôlée. ]]
« disons que je voulais savoir si tu méritais mon intérêt. » peu son ceux ayant attiré les billes charbonnées sur autre chose que sa propre vie, que son propre enfer. démarche féline, l’aphrodite contourne le meuble devenu obstacle entre eux. rejoignant le chasseur, se glissant à ses côtés pour s’assoir proche du papier usé. le saisissant entre ses phalanges, elle fait mine de l’inspecter alors que ses iris ne quittent pas les siennes. et ne les quitteront plus. « je me laisse imaginer que tu es plus doué au contact charnel que sur le papier. » paume venant écraser à plat le dessin qui ne lui appartient pas. teintant un peu plus la peau de ce charbon artistique. pulpe venant à son tour découvrir le derme étranger, pouce frôlant le dessous d’une lippe inférieure afin de le marquer de la même façon. silhouettes devenues simples projets artistiques dans l’obscurité. les épaules s’avançant pour mieux capter son regard à lui, elle sourit. « recommence. mais cette fois, aies confiance en toi. » et je t’aiderais.laisses-moi te faire découvrir mon monde.
là où toutes les lumières ne brillent plus.
car là où mon horizon ne porte que l’ombre,
je cherche toujours à courir vers l’étincelle.
ne te fais pas étincelle, qhuinn. fais-toi brasier.
corps qui ne reste jamais immobile, la fille d’hadès se lève à nouveau les doigts glissants entre un dos masculin et le dossier d’une chaise. douce intrusion alors que son visage vient se poser près du sien, cheveux ébènes venant épouser la chemise pervenche. un souffle contre un cou dénudé. « montre-moi à nouveau. » un bras contre le bois, la jeune femme attend qu’il se saisisse du fusain pour envelopper son ombre de la sienne pour les unir sur le parquet défoncé. là où le chasseur devient que simple marionnette de celle qui tire les ficelles en son dos. un pouce et un index tenant un crayon invisible, elle trace de ses ongles des traits imaginaires sur le dos du brun, faisant se plier le tissu, touchant une peau faiblement couverte. ce que la nymphe dessine, se trouvant exprimer par les doigts viriles teintant le papier. tu vois, t’es doué qhuinn. charme rompue lorsque les coudes glissent par-dessus les épaules pour voler l’esquisse.
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