Les bottes qui s'écrasent contre le pavé, ombre silencieuse de la nuit et du jour qui parcoure les ténèbres comme sa propre maison. Attentif aux sons qui l'entourent, aux bruits parasites brisant sa quiétude, Aeven se dirige vers l'inconnu, adrénaline pulsant dans ses veines. Orbites abyssales scrutant les environs, cœur tranquille, battant au rythme régulier, sa tête se penche d'un côté et il les voit. Deux corps qui se dessinent, des gestes qui s'articulent et il lève la tête le garou, observant une scène de loin, spectateur de la malédiction de la nuit.
Choc qui n'apparaît pas, surprise à moitié ressentie, interpellation plus captivante, mais excuse culotté qui lui donne le sourire. Son pas s'active, légèrement, s'avançant, s'approchant avec silence et fermeté sur le pavé maintenant souillé. Son regard glisse vers le minois féminin d'une naïade pécheresse, danger aussi vivant que lui, aussi attrayant, éblouissant que les étoiles dans le ciel nocturne. - Agressé. Mhm. Caresse mortelle, malédiction d'un toucher empoisonné, voleuse d'énergie, traîtresse de la vie.
Grande silhouette carnassière qui contourne une déesse de la mort, mais qui s'arrête, centimètres court entre les deux corps. Sa tête s'épanche, son sourire s'agrandit, fleurissant, plus beau qu'il ne l'était avant. - Légitime défense je suppose donc ? Monstre de laideur qu'est l'alcool croulant dans les veines, plus encore le monstre qui attente à une vie. Pillant le temps, l'arrêtant pour son propre profit. Sirène des temps modernes.
Dos contre la créature, face contre la fatalité, mains nouées dans les poches, Aeven observe juste l'inanimé, ce qui peut être sauvé, mais sans jugement devant cette scène morbide. Sa voix traverse l'obscurité, s'échoue jusqu'à elle. - On devrait partir d'ici avant que des civils trop curieux ne se demande ce qu'il se passe. Le loup se retourne, sa tête pivote dans un sens, indique une sortie, un autre chemin qu'ils peuvent parcourir, loin d'ici, loin de ce crime.
Lui s'y engage, ne se préoccupe pas de ce qu'il ne peut et ne veut pas sauver. Protection envers lui-même, envers ses responsabilités, il laisse le choix à la sirène de le suivre ou de poursuivre sa route. - As-tu rencontré des maudit ? Ou peut-être, qu'il ne lui laisse pas réellement le choix. Curiosité battant en son sein, animation captivant la bête, il se questionne et tente l'animal, quitte à flirter avec le danger. Tentation trop présente, écrasante, mais assurance aussi pleine et présente, garou brillant au clair de lune.
Un contrôle parfait, un silence sur sa nature qui étouffe tous murmures étrangers, son regard traverse ce qui ne peut être perçu, qui ne condamne pas la mort - trop habitué à sa présence, mais ce que veut le lycae, au caractère imprévisible, c'est palpiter ses sens et se sentir vivant. Être éthérée de la nuit, sculpture rivalisant avec les dieux, mais aux doigts empoisonnées, Aeven se méfie, mais prête compagnie à cette inconnue qu'est Darcy.
act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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Sideris Darcy
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@love aevenelle préférait le jour, darcy.
paterne et flatteur sectateur de la divine dont les éclats exquis savaient mieux que personne rehausser son indiscutable beauté. elle aimait qu'à la première lueur de l'aurore - même la plus modeste - les nuances tangerine de l'astre encore farouche s'acoquinent à la peau laiteuse pour la rendre plus éclatante encore. elle aimait qu'à son apogée, hélios, perché sur son trône de feu, ne devienne plus que le second de la belle aphrodite qu'il s'affairait obsessionnellement à mettre en lumière jusqu'à ce que la nuit - cruelle ennemie - ne l'engloutisse tout entier.
mais le jour désormais est scélérat. le jour lui a tout prit, pièce par pièce. son petit ami, amouraché d’un autre. son sang, géniteurs calcinés. les éclats de rire d’une enfance, inexistante. mais surtout. le jour lui a pris ce qu’elle avait de plus précieux : son humanité. envolée sous l’odeur de la poudreuse, sous le bruit des balles destinées. le jour met en exergue l’infame laideur qui étouffe le moindre de ses charmes, d’une cruauté barbare. le traître expose sadiquement la disgrâce et la hideur, impose à l’hôte maudite ignominie et déshonneur. alors darcy, elle attend la nuit.
et c’est sous le reflet froid d’une lune curieuse de voir ce qu’elle a créé que la nymphe s’enfonce dans la ruelle en observant son image dans le miroir en possession. elle n’est plus, darcy, elle n’est plus rien de cette femme que l’on a toujours voulu protéger des dégâts d’un cycle de vie. osant cherchant en son regard une once d’abnégation mais rien. le néant. seul le nacre argenté couvre ses pupilles, le bambin d’antan ne se distingue plus. nombre d’année conséquent où la poudre dorée s’est amassée dans le sablier, la réfection d’un être normal qu’elle n’a jamais connu. maudite à quelques mois d'existence. la naïade n’illustre que l’objet de sa sempiternelle abjection, abomination monstrueuse qui lui provoque un violent frisson de dégoût. la perfection sur chaque centimètre de son épiderme n’est que fictif, élément servant simplement à mieux chasser, à mieux capturer une vitalité dont jamais elle ne sera rassasiée. les lèvres desséchées, le chaos au bord des lippes qui s’effritent, elle relève le visage lorsqu’on l’interpelle. un homme, sans doute bien plus alcoolisé qu’il ne le devrait avance en sa direction. elle sourit la nyx, elle lui sourit faussement et au moment idéal, ses pulpes viennent caresser une peau porcelaine pour la vider de toute énergie. s’abreuvant de cette vigueur qui ne lui appartient pas, la faisant sienne à mesure que l’apparence de la douce devient poupée, porcelaine dont le temps, ni la fatigue ne semble impacter, du moins... moins que les autres. ô darcy, monstre de laideur, déesse de la magnificence humaine, ne seras-tu plus jamais naturellement belle ?
l’imbuvable bêcheuse, l’impardonnable pécheresse avale de travers l’amer héritage qui lui a été infligé alors que le corps inconnu tombe à ses pieds, épousant le macadam tandis qu’elle l’enjambe avant de se figer dans l’ombre, lumière artificielle ne daignant – elle non plus - l'éclairer. « t’es là depuis combien de temps ? » qu’elle questionne à celui se tenant en son dos, non loin d’elle, mais suffisamment pour l’empêcher de lui dérober la sienne comme la piteuse victime qui finira par reprendre conscience, un jour ou l’autre. la nyx dans son manteau d’ébène tourne les talons pour faire face au parasite, au spectateur de son crime qui restera impuni. voilà le monde dans lequel ils vivent, tous. foutue hypocrisie. « il m’a agressé. » qu’elle amorce pour se défendre, le visage incliné cherchant à lire en lui. qui es-tu ? es-tu toi aussi le misérable d’une vie ? auquel monde appartiens-tu, le sien ou le mien ?
alors elle préférera la nuit, darcy.
miséricordieuse et charitable disciple de l'immonde dont les ténèbres salvatrices savaient mieux que personne dissimuler sa répugnante laideur. elle aimera qu'au premier rayon de soleil affadi par le crépuscule, l'astre encore brûlant s'étouffe derrière les nuances byzantines pour enfin s'éteindre sans lutte. elle aimera qu'à son apogée, l'obscurité souveraine, parée de sa pelisse noire d'aniline, se place en divine maîtresse et fauche les regards trop curieux pour que se meure dans leur reflet celui de l'enfant de disgrâce.
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@love aevenpeu à peu, l’argenté présent dans les iris de la sirène échouée depuis trop longtemps s’estompe, s’efface au rythme des pas du brun qui vient se joindre à elle. darcy, esquisse de son regard des allées et venues sur le sol jusqu’à secouer la tête, relâchant un souffle qui pourrait sonner comme un rire frôlant l’hystérie, la curiosité piquée, sa langue flirtant avec la pointe blanche d'une incisive en quête de plus, la soif jamais vraiment rassasiée. « outch. » qu’elle prononce avec lenteur, les sourcils mimant une fausse mine de déception, couvrant un intérêt fraîchement éveillé. « on dirait bien que je n‘ai plus aucun secret pour toi. » un rictus étirant les doux traits, laissant le prédateur s’approcher plus près. encore plus près. qu’elle réclame au fond de ses entrailles, les billes charbonnées se posant à leur tour sur le corps inerte qui finira par se réanimer, comme une seconde chance qu’aurait accordé la pécheresse dotée d’une bonté inégalée. « quoique je suis certaine que je peux encore te surprendre. » son attention reporté sur lui, à nouveau comme si elle ne l’avait jamais lâché du regard si ce n’est le temps de prendre une inspiration.
un simple acquiescement du menton pour celle qui rapidement, emboite le pas de l’inconnu prête à le suivre jusqu’à l’autre bout d’un monde. celui dans lequel ils pourraient bien s’enfermer, et l’assoiffée en jetterait la clé pour faire de cet homme, l’amant d’une nuit, l’amant d’une vie en échange de ce précieux qu’elle affectionne dans le secret non révélé de la maudite d’évadné.
je ne suis rien pour elle, qu’un simple exutoire à son quotidien meurtri, une proie bien facile à aimer, au moins pour de faux, dans une belle comédie tragique. je suis le personnage secondaire d’une histoire qui ne me concerne pas. le pion qui vous servira à jouer, vous blesser, vous aimer, au travers de mon corps, réceptacle des rituels malfaisants qui vous relient. je ne sers plus à rien d’autre qu’à être piquée par la disgrâce, par la pitié et les plus laids des sentiments.
sirène sur deux jambes qui cisaillent l’air frais d’une nuit témoin d’une rencontre anodine. sans y croire. t’es pas si innocent que ça n’est-ce pas aeven ? alors révèle-moi ton secret, tu es sans doute aussi laid que moi sous ta peau laiteuse. de sa main innocente, les phalanges viennent se glisser contre un cuir à peine effleurer, dernière limite pour empêcher la nymphe de dérobé ce qui lui appartient. « peu. » qu’elle avoue l’actrice de sa propre vie, serrant de ses pulpes la matière animale. « mais on dirait bien que je peux en ajouter un à ma liste. je me trompe ? » le battant ratant un battement, vitale, faisant s’arrêter net l’enchanteresse des ténèbres qui lâche sa proie aussi lentement qu’elle ne l’a attrapé plus tôt. « qui es-tu ? » les mots prononcés plus gravement accentués par des iris se teintant à nouveau de ce nacre envolé ; simple défense d’une âme en constante survie dans les eaux infestées de requin. « je dois me méfier de toi ? » et s’il était responsable de l’extinction de son espèce ? prudente et comme pour signer une trêve bien courte, elle remet le cran de sécurité dans un déclic qu’ils comprennent sans que jamais ses yeux ne se dérobent aux siens. jamais plus. et le corps s’avance, une fois de plus, imitant la proximité que le brun lui avait obligé d’adopter quelques minutes auparavant. serpent venimeux venant étreindre le visage sans lueur, désireuse d’y apporter une faible lumière qui plaidera en sa faveur. reculant légèrement le sien pour lui offrir sa déchéance, pouce caressant la pommette en une tendresse déplacée mais inoffensive de celle qui ne profite pas pour lui prendre ce qu’elle est venue chercher dans les ruelles abandonnées. esquissant un sourire de défaite, son minois s’inclinant sur le côté, jouant des mèches brunes courtes du bout des pulpes glaciales. « à ton tour, peut-être, de me tacher de ton vice. » dis-moi qui tu es aeven, allié, ennemi... bien que les loups et les sirènes ne font pas bon ménage. l’un rêvant de planter la chair alors que l’autre, aspire à te noyer avec jusqu’à ce que le myocarde se mette à flotter.
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Jamais il ne cille en la voyant s'approcher jusqu'à lui, son regard éternellement posé sur elle. Regardant ; observant avec une très, trop grande attention. Chacun de ses gestes, chacun de ses pas, rien n'échappe à ses billes abyssales qui s'ancrent dans un regard aussi brûlant que le sien. Sa stature reste faussement nonchalante, mains gantées dans les poches et menton qui s'abaissent vers cette silhouette tentatrice.
De cette distance si courte, Aeven intercepte chaque petit détail, de la couleur de ses yeux, aux mots qui se forment sur ses lèvres et enfin, vers ses doigts qui osent toucher son épiderme. Sa tête bascule dans l'autre sens, légèrement, écartant cette caresse sans défense de son visage, loup silencieux en cage ; un grondement commence à prendre forme, mais muselé part le propriétaire de l'âme et du corps.
-Plutôt qu'ombrager une âme et un corps d'impureté ténébreuse, je préfère marquer une peau, délaisser une odeur sur un corps pour la faire mienne. Pureté d'un cœur possessif, mixité de parfum à deux, protection viscérale envers ceux qui me sont les plus proches...
Le lycae se rapproche d'un pas, réduisant presque à néant l'air qui les sépare, sa tête s'affaisse davantage et son souffle s'échoue sur cette peau de déesse de la nuit. Son visage se fend d'un sourire aux canines saillantes et aiguisées, parfaites pour y délaisser sa marque.
-Je ne tâche que ceux que je juge méritant de cet acte. De mes canines qui peuvent s'enfoncer dans ta chair pour un baiser euphorique ou y emporter la vie. Sirène de la nuit, évite de toucher un être aussi imprévisible qu'un loup où tu y risquerais d'y perdre ce qui te permet de vivre.
Son faciès se penche d'un côté, ses lèvres effleurant une tempe, prête à s'y déposer sans jamais le faire réellement. S'abaissant de plus belle, ses lippes masculines descendent jusqu'à la joue de cette naïade impétueuse et s'écarte ensuite. Sa main prend le relève de ce qu'il aurait du faire avec ses lèvres, doigt ganté qui s'écrase sous son menton pour le lui relever, avant de s'aventurer sur sa gorge, endroit préféré pour marquer ; morsure secrète d'une envie décharnée. Aeven sourit de plus belle avant de laisser retomber sa main et la retourner dans sa poche, adoptant une posture nonchalante.
-Penses-tu avoir encore besoin de te méfier de moi, petite sirène ? La réponse sera toujours oui. Gagné le cœur d'un animal est plus compliqué que celle d'un homme, corps aussi séduisant que le tien, à la voix enchanteresse, le mélange de nos espèces n'entre pas en compte, tout dépend de toi.
Réelle arrogance de sa part ou fait avéré, il cherche à le vérifier. Vivifiant ses sens, pupilles qui s'animent, la bête est plus qu'attentive tandis qu'il se rapproche d'un pas pour forcer la sirène à en reculer d'un pas. Un jeu de jambes particulièrement redoutable, Aeven finit par s'arrêter et la contourner.
De cette distance si courte, Aeven intercepte chaque petit détail, de la couleur de ses yeux, aux mots qui se forment sur ses lèvres et enfin, vers ses doigts qui osent toucher son épiderme. Sa tête bascule dans l'autre sens, légèrement, écartant cette caresse sans défense de son visage, loup silencieux en cage ; un grondement commence à prendre forme, mais muselé part le propriétaire de l'âme et du corps.
-Plutôt qu'ombrager une âme et un corps d'impureté ténébreuse, je préfère marquer une peau, délaisser une odeur sur un corps pour la faire mienne. Pureté d'un cœur possessif, mixité de parfum à deux, protection viscérale envers ceux qui me sont les plus proches...
Le lycae se rapproche d'un pas, réduisant presque à néant l'air qui les sépare, sa tête s'affaisse davantage et son souffle s'échoue sur cette peau de déesse de la nuit. Son visage se fend d'un sourire aux canines saillantes et aiguisées, parfaites pour y délaisser sa marque.
-Je ne tâche que ceux que je juge méritant de cet acte. De mes canines qui peuvent s'enfoncer dans ta chair pour un baiser euphorique ou y emporter la vie. Sirène de la nuit, évite de toucher un être aussi imprévisible qu'un loup où tu y risquerais d'y perdre ce qui te permet de vivre.
Son faciès se penche d'un côté, ses lèvres effleurant une tempe, prête à s'y déposer sans jamais le faire réellement. S'abaissant de plus belle, ses lippes masculines descendent jusqu'à la joue de cette naïade impétueuse et s'écarte ensuite. Sa main prend le relève de ce qu'il aurait du faire avec ses lèvres, doigt ganté qui s'écrase sous son menton pour le lui relever, avant de s'aventurer sur sa gorge, endroit préféré pour marquer ; morsure secrète d'une envie décharnée. Aeven sourit de plus belle avant de laisser retomber sa main et la retourner dans sa poche, adoptant une posture nonchalante.
-Penses-tu avoir encore besoin de te méfier de moi, petite sirène ? La réponse sera toujours oui. Gagné le cœur d'un animal est plus compliqué que celle d'un homme, corps aussi séduisant que le tien, à la voix enchanteresse, le mélange de nos espèces n'entre pas en compte, tout dépend de toi.
Vas-tu bien te tenir en ma présence ou éveiller une bête silencieuse jusqu'à maintenant ? Provoque, mais ne te brûle pas devant le clair de lune qui t'observe, astre protecteur des lycans, emblème de cet animal imprévisible. Sang pouvant couler de ses griffes acérées, un faux pas pouvant sonner l'appel de l'ange de la mort. Canines dévoilées, chasse non-dite verbalement, proie ou protégée, un mot ; un geste et tout peut basculer.
- surprends-moi, je n'attends que ça, pup.
Réelle arrogance de sa part ou fait avéré, il cherche à le vérifier. Vivifiant ses sens, pupilles qui s'animent, la bête est plus qu'attentive tandis qu'il se rapproche d'un pas pour forcer la sirène à en reculer d'un pas. Un jeu de jambes particulièrement redoutable, Aeven finit par s'arrêter et la contourner.
-Je t'attends sirène, montre-moi de quoi tu es capable.
Peux-tu captiver le loup que je suis, jeune déesse des eaux ? Noyer l'ennui pour la plus grande des aventures à deux, sous le ciel étoilé qui nous fixent, attendant que nos âmes brûlent jusqu'au matin ? Attise l'animal, captive-là et je resterais, peut-être pour plus qu'une soirée.
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@love aevenune crevaison. un abcès dans le myocarde qui se créé alors que la silhouette masculine évite le contact de la naïade, les phalanges se rétractant avec douceur pour se refermer contre la paume gelée. ça ne prend pas, ça ne fonctionne pas. le charme d’une sirène dont les écailles se détachent une à une sous l’astre lunaire, témoin de son échec. dont le silence qui s’entend autour des deux âmes en deviendrait presque moqueur de son inefficacité. « vu comme ça, ta malédiction à l’air plus poétique que la mienne. » un pas en avant, pour un en arrière du côté de la jeune femme qui creuse l’espace pour maintenir la proximité tant désirée par le lycaon. « un contact pour un autre. » qu’elle marque de ses lippes mouvantes, un faible rictus venant déformer les traits trop sérieux de celle qui se joue du loup dans un enfantin nouveau. refusant d’offrir un épiderme froid pour une caresse chaleureuse sans contrepartie pour celle dont le contact rythme sa vie depuis quelques années maintenant, si ce n’est depuis toujours.
« tu ne me fais pas peur, casanova. » un pas en avant, danse éternelle, indécise cherchant toujours la proximité d’un corps qui se veut charmeur. ses pulpes venant dessiner des lignes transparentes en remontant légèrement le long d’un buste masculin. « si tu avais voulu me faire du mal, tu l’aurais déjà fait. » les pulpes continuent leurs chemins pour que les poignets viennent se percher sur des épaules trop larges. « n’est-ce pas ? » mais avant de laisser l’occasion au lycaon de réagir, pour la repousser une seconde fois, pour éviter une seconde déchirure ; la sirène s’évapore, se laissant vagabonder à ses côtés plutôt que de lui faire face.
le vertige du temps passé, c’est là l’enfer qui ne se consume jamais. les heures défilent, les heures dévalent leur chanson infernale, il y a des mots qui surnagent la peine et le vide, d’autres qui s’y enfoncent, qui s’y perdent. qui ressurgissent sur l’éclat des néons extérieurs, sensations abandonnées dans une ombre plus vivante que ne l’est la sirène. « dans ce cas... » le corps se balance vers l’avant pour capter un regard, bon ou mouvais tant que cela vient effacer les souvenirs tempétueux, tant que le cœur se mette à battre le temps d’un instant. pourvu qu’il pulse dans la carcasse échouée. « m'accorderais-tu cette soirée ? » une soirée ou ma vie, détruit la de ta force si ça te chante, mais fais-moi vivre.
les bras venant se croiser en son propre dos, la nymphe se redresse pour reprendre place devant le loup, le contournant, gâchant inutilement l’énergie dérobée pour un vulgaire jeu de chat et de la souris. « je peux savoir ton nom ? sauf si tu préfères casanova. pas que ça me dérange. » à moins que toutou ne soit ton favoris.
maybe it's the way you say my name. maybe it's the way you play your game. but it's so good, i've never known anybody like you; but it's so good, I've never dreamed of nobody like you. and i've heard of a love that comes once in a lifetime. and I'm pretty sure that you are that love of mine. ((dandelions – ruth b))
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L'arrogance à la certitude qu'un événement ne peut survenir parce qu'il n'a pas encore été commis, est un péché mortel lorsque bête imprévisible est l'individu qui se trouve à noyer son ennui dans les rues, en pleine nuit d'été. De son regard qui vagabonde, qui observe et qui scrute, sa bouche silencieuse n'est que tromperie face à sa gestuelle si révélatrice. Déesse des eaux vivantes pour le toucher, bête du clair de lune ayant cette similitude bien ancrée. Un jeu s'installe des deux côtés, animant des yeux animaliers et un sourire carnassier fleurit sur des canines dévoilées.
-Aeven, plus charmant que casanova et le tien, sirène ? Non pas que puppy ne me dérange réellement. Enfant de la nuit, sa jeunesse ressort aux yeux du lycan, jeune créature des ténèbres vagabondant dans la nuit afin de se délecter du toucher d'autrui, venant à la rencontre du grand méchant loup. Elle qui se dresse en face de lui, celui qui est synonyme de Paradis, la contourne de nouveau, se retourne une nouvelle fois, jeu du chat et de la souris, une idée délectable à laquelle il s'y prête volontiers.
Il tourne autour de cette innocente naïade, ses iris brillants dans le noir, sa tête se penchant dans un sens, observant de plus belle le corps se trouvant là, devant lui. Et il se glisse dans son dos, Aeven, laissant sa joue reposé contre ses cheveux soyeux. Ses mains glissent lentement contre ses bras, jusqu'à ses poignets si fins et légers. Ombre imposante écrasant cette silhouette féminine, il l'emprisonne de son étreinte fantôme, la pulpe de ses doigts gantés effleure cet épiderme qu'est celui de Darcy.
Chaleur traîtresse qu'il garde précieusement pour lui, ses doigts continent leur cheminent sur ses paumes jusqu'à glisser contre les siennes. - Qu'est-ce que cette soirée, à tous les deux, peut-elle nous apporter si je conçois de te la donner ? Ses canines effleurent son oreille sans jamais l'égratigner, même s'il le peut aisément, et il peut faire plus, s'il le désirait ardemment. - De ce que tu ne sembles craindre, tu devrais pourtant te méfier. Il serait si... Simple de perforer ta peau de mes canines, tu ne trouves pas ?
Sa joue repose avec plus d'insistance contre elle, son corps également, s'affaisse légèrement sur elle. Ultime présence de sa part, température corporelle qui se mélange à la sienne, chaleur grimpante, bête de la lune, Aeven aime le contact, mais de ce qu'elle vole, le lycae donne et prend, un partage saint, loin du péché de la naïade. Menace silencieuse, il touche, mais refuse qu'elle lui vole de l'énergie, bête grondante qui sommeille, prête à mordre cette jolie princesse. - Mais en effet, dans l’instant, je n'ai pas envie de te mordre, ni de te faire du mal. Et il s'écarte, aussi silencieusement qu'il s'est aventuré à elle, emporté chaleur et damnation avec lui.
-Aeven, plus charmant que casanova et le tien, sirène ? Non pas que puppy ne me dérange réellement. Enfant de la nuit, sa jeunesse ressort aux yeux du lycan, jeune créature des ténèbres vagabondant dans la nuit afin de se délecter du toucher d'autrui, venant à la rencontre du grand méchant loup. Elle qui se dresse en face de lui, celui qui est synonyme de Paradis, la contourne de nouveau, se retourne une nouvelle fois, jeu du chat et de la souris, une idée délectable à laquelle il s'y prête volontiers.
Il tourne autour de cette innocente naïade, ses iris brillants dans le noir, sa tête se penchant dans un sens, observant de plus belle le corps se trouvant là, devant lui. Et il se glisse dans son dos, Aeven, laissant sa joue reposé contre ses cheveux soyeux. Ses mains glissent lentement contre ses bras, jusqu'à ses poignets si fins et légers. Ombre imposante écrasant cette silhouette féminine, il l'emprisonne de son étreinte fantôme, la pulpe de ses doigts gantés effleure cet épiderme qu'est celui de Darcy.
Chaleur traîtresse qu'il garde précieusement pour lui, ses doigts continent leur cheminent sur ses paumes jusqu'à glisser contre les siennes. - Qu'est-ce que cette soirée, à tous les deux, peut-elle nous apporter si je conçois de te la donner ? Ses canines effleurent son oreille sans jamais l'égratigner, même s'il le peut aisément, et il peut faire plus, s'il le désirait ardemment. - De ce que tu ne sembles craindre, tu devrais pourtant te méfier. Il serait si... Simple de perforer ta peau de mes canines, tu ne trouves pas ?
Sa joue repose avec plus d'insistance contre elle, son corps également, s'affaisse légèrement sur elle. Ultime présence de sa part, température corporelle qui se mélange à la sienne, chaleur grimpante, bête de la lune, Aeven aime le contact, mais de ce qu'elle vole, le lycae donne et prend, un partage saint, loin du péché de la naïade. Menace silencieuse, il touche, mais refuse qu'elle lui vole de l'énergie, bête grondante qui sommeille, prête à mordre cette jolie princesse. - Mais en effet, dans l’instant, je n'ai pas envie de te mordre, ni de te faire du mal. Et il s'écarte, aussi silencieusement qu'il s'est aventuré à elle, emporté chaleur et damnation avec lui.
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@love aevencomme des enfants ils se précipitent, consument cette nouvelle rencontre pour récupérer une histoire qui n’a jamais débuté. ils se précipitent tout en laissant à la fois le temps s’écouler au rythme des mots échangés, des caresses dérobées. secrètes. l’inconnu n’est plus, casanova ayant laissé place à une douce identité. aeven, similitude d’un paradis hors d’atteinte, trop dangereux pour s’y plonger, pour oser s’en délecter d’un toucher devenu interdit. mais la naïade n’est que pècheresse, se jouant des règles établies pour mieux les renverser d’un revers d’une paume désireuse de contourner chacune d’elles.
héritière des océans pestiférés, assise sur un trône dont les algues n’ont fait qu’enlaidir l’argent rouillé. elle l’observe, ce chevalier qui la contourne, son regard ne quittant plus le sien. valse muette de deux âmes perdues dans une vie qui ne leur suffit plus. plus rien autour n’a de sens lorsque le lycaon vient emprisonner de ses bras la tentatrice, silhouette faisant pression sur une autre jusqu’à l’étouffer d’une bouffée enivrante, chaleureuse, presque brulante sur l’épiderme découvert. « puppy ? une obsession pour les canidés ? je dois te sembler que peu intéressante si c’est le cas. » rictus venant orner les traits fins, la sirène remonte ses pulpes jusqu’aux doigts gantés, extrémités cherchant à se frayer un chemin entre les phalanges maudites sans jamais pouvoir posséder. « darcy. » qu’elle soupire, le regard perdu à l’horizon profitant de cette bougie illuminant la nuit, de cette lueur qui réchauffe la peau verglacée. encore un peu. qu’elle aurait aimé prononcer lorsque l’ombre se détache de la sienne, séparant l’union qui s’était formée sous les luminaires multicolores de séoul. unique repère dans l’obscurité teinté.
« n'est-ce pas déjà le cas ? » les chevilles dansantes pour se retourner et faire face à son aîné qui semble lui échapper sans réellement se dérober, simplement de quoi avoir un coup d’avance, sur elle, sur ses caprices charmeurs. « n’en as-tu pas envie, de me l’offrir cette nuit quémandée ? » reptilienne continuant ses tracés, phalanges recroquevillées qui reviennent redécouvrir une peau arrachée plus tôt. « sinon, que fais-tu encore là ? » que fais-tu encore près de moi aeven, si l’envie n’était pas présente de ton côté tu serais déjà loin, envolé dans les ténèbres. enfuis toi aeven, enfuis toi et je te retrouverais pour te voler ce que tu n’as su me donner. vêtue de cette couleur angélique, trompeuse, je t’attendrais sur ce port, sirène au bord d’un gouffre refusant de se noyer dans le sien, car c’est au tien que je veux gouter. « laisse-moi éclairer ta nuit avant que tout ne s’efface. » avant que la lune ne disparaisse, avant que tout ne s’éteigne dans des draps occupés de celle qui s’est encore absentée, de celle qui ne sait plus qu’aimer à moitié. car demain, peut-être, tu ne seras qu’un mirage. un fantasme que l’on m’aura retiré. un amant dont l’on m’aura puni. « emmènes-moi danser. » qu’elle murmure alors que les doigts fins dérivent pour frôler des lippes devenues brasier. ôtes-moi des chaînes dont je ne peux me débarrasser.
de ses pulpes, elle vient appuyer sur une lèvre inférieure pour la renverser, les iris argentées naissantes à nouveau se perdant sur les commissures. un sourire bâtissant tout un empire prenant possession de celle de la nymphe qui, à son tour, rembobine le temps. recule d’un pas pour mieux observer le brun dans son intégralité. « le temps continue de défiler, la nuit est déjà bien entamée... je suis perdante dans l’histoire. » les poignets venant se croiser au creux de ses reins, elle finit par tourner le dos au loup avançant jusqu’à ce que les réverbères ne puissent plus l’illuminer. évadnée venant envelopper de ses écailles la protégée pour l’empêcher de sombrer, mais dans une dernière parole la sirène fait tout valser car malgré les dires, elle n'a pas peur, toujours pas. « peut-être même que tu accepteras de m’en concéder une deuxième. » le jeu fait d’un fou un roi, et si tu le permets ; ce soir je veux devenir ta reine.
malédiction d'évadné
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on another love, all my
tears have been used up
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--- but i know i'll lose ---
-- and i'd sing a song, --
--- that'd be just ours ---
- but i sang them all to -
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song jia
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