act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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mosaïque d'hémoglobine | m i n h o
Sideris Darcy
--- mosaïque d'hémoglobine ---
outfit -- rhinestone eyes ((gorillaz))
@pyeon min hola môme est là.
braillant contre le vent;
contre la marée
qui ne cesse de vouloir l'attraper.
la charogne se fait immobile, presque trop frêle tant son corps tremble face au mouvement qu'elle peine à discerner non loin de là. les stroboscopes viennent se perdre dans ses iris brunes, tapageurs et agressifs, les lumières ne reflètent que très peu l'endroit, et ne cesse de le couvrir de cet astre lunaire fictif, d’une couleur qui promet les mirages, la soif qu'elle souhaite faire souvenir. c'est ça qu'elle est venue chercher darcy, traître pécheresse qui ne se tient là que pour réclamer son dû. dans le vieil entrepôt, les ombres sont mouvantes, lentes, et de son piédestal la nymphe aux ailes déchiquetées se trouve debout cherchant à déchiffrer le silence qui plane, combien sont-ils à l’intérieur ? est-ce que ça allait être suffisant pour raviver le brasier éteint au fond de ses iris ternes, de sa gorge mutilée ? la silhouette féminine se meut, s’approche lentement du point de non-retour. les ombres ne forment plus qu’une masse aux contours bien distincts, personne ne se trouve à l’intérieur, pourtant, la nymphe est persuadée avoir aperçue une âme plus tôt. la froideur qui émane de ce lieu se propage sur son épiderme comme un poison nocif, une invitation à la débauche, aux vices et aux péchés. tu prendras toute sa vitalité, darcy. la sirène ne s’étant pas nourrie depuis plusieurs s’en retrouvant affaiblie, la folie caressant l’encéphale damné pour la posséder et faire de cette ville un carnage qui portera son nom. pourtant, la jeune femme ne peut s’attaquer à quiconque dans les rues principales de séoul, sa réputation en jeu, son avenir qui ne tient plus qu’à un fil pourrait bien se briser sous le vandalisme de vie démasqué. obligé de chasser en dehors des grands quartiers pour préserver son identité.
entrepôt prisé pour la maudite qui espère au fond d’elle de ne pas s’être trompée. se faufilant si facilement entre les objets entassés s’enfonçant dans la gueule du loup, mais ça elle l’ignore la sirène. à la recherche de son prix pour le mal accordé, pour la retenue sans cesse provoqué, repoussant ses limites chaque semaine un peu plus, jouant de sa vie comme une vulgaire partie de poker. « je... je me suis perdue, il y a quelqu’un ? » affront balancé de la part de la naïade qui met en place son stratagème, misant chacun de ses jetons sur son physique qu’elle place sur le tapis, un à un. gardant cependant certains de ses atouts dans sa manche. « j'ai vu de la lumière alors je suis entrée, je n’ai plus de batterie. » l’agacement naissant venant faire claquer le muscle humide contre le palais, la voute interne similaire au sahara.
l’espoir de la jeune femme menaçant de s’éteindre, la flamme de cette ultime bougie jouant avec le vent, avec le souffle presque désespéré. figure divine qui lui tourne le dos, se moquant de son incompétence, de sa bêtise lorsque la brune se penche vers un reflet ayant attiré son attention. fuis, darcy. maintenant. les iris qui s’élargissent en constatant que le joyau luisant n’est rien d’autre qu’une vulgaire lunette de sniper. les billes maronnées se levant au ciel alors qu’elle fait un pas en arrière, puis un second. « et merde. » à peine murmuré pour ne pas éveiller les soupçons de sa nature qu’on ne peut que condamner par le nacre argenté se mélangeant à la membrane colorée. pivotant jusqu’à croiser le regard de cette silhouette dans son dos, aucune émotion ne vient trahir les traits de la douce au battant qui s’emballe dans la cage thoracique. « vous m’avez surprise. pouvez-vous m’appelez un taxi s’il vous plait ? » qu’elle avoue avant de questionner en tirant sur ses tissus comme pour s’assurer de l’élasticité de ces derniers pour prendre la fuite, tentant le tout pour le tout, elle s’avance la sirène entamant sa danse captivante qui ne prendra pas. pas cette fois. simplement parce que l’adversaire possède une meilleure main que la sienne. le sept de carreau, le deux de cœur, la pire des combinaisons causera peut-être sa perte ce soir. mais, tu sais bluffer darcy.
malédiction d'évadné
Fruitz :
wons (₩) :
41
aesthetic :
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on another love, all my
tears have been used up
words they always win,
--- but i know i'll lose ---
-- and i'd sing a song, --
--- that'd be just ours ---
- but i sang them all to -
---- another heart ----
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faceclaim :
song jia
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