act 1 • 1962 • "Bonjour à tous, ce flash spécial pour vous annoncer un accident parvenu entre la nuit d’hier et d’aujourd’hui. Ce matin aux alentours de cinq heures du matin dans les rues de Seoul. Deux adolescents ont été retrouvés sans vie, ainsi que plusieurs blessés entre la vie et la mort encore inconscients, au sein du quartier de Gangnam. lire la suite.
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Mihaïlovski Tasha
Invité
Tasha Mihaïlovski
taking a closer look
C’est une passionnée, une rêveuse, emplie du désir de voir son frère heureux. Alors elle joue la comédie du bien-être pour le rassurer, se comporte en bonne maîtresse de maison et fait de son mieux pour l’aider, en laissant de côté ses propres désirs.
Instrument préféré : le violon
Musique préférée : la musique classique, de manière générale, elle s'est passionnée pour les musiques un peu mixtes, comme Rondo Veneziano.
Couleur préférée : le bleu
Livre préféré : Au Bonheur des Dames, d'Emile Zola. N'est-ce pas un livre empli d'espoir ?
Laura, pseudo Lalita
Invité
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histoire
5 ans : Elle avait toujours été comme ça, posée et sérieuse, même à trois ans. Même quand elle ne comprenait pas pourquoi sa mère l’avait encore oublié au supermarché, encore oublié à la maternelle, que les adultes soupiraient en secouant la tête. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait de mal, tentait de faire des bisous aux grands, pour leur ramener le sourire aux lèvres. Elle avait rapidement compris que secouer ses boucles brunes et dessiner des cœurs rapportait des câlins – mais ça ne valait pas ceux qu’elle aurait aimé de maman. Mais cette dernière n’était jamais contente, passait la reprendre en coup de vent, en grondant, jusqu’à tirer des larmes amères. Sans faiblir, la brunette espérait Noël serait différent, que maman amènerait les beaux joujoux qu’elle promettait toujours – mais maman n’avait pas eu de chance, ce n’était pas sa faute ! Mais quand maman n’était pas là, ce n’était pas si grave. Sasha était là, toujours là. C’était lui qui la mettait au lit, qui lui donnait les bisous et les câlins, qui savait qu’il fallait mettre le capuchon par temps de pluie. Et quand les policiers étaient venus, qu’ils avaient emmenés maman un soir d’hiver, Tacha en avait très fort voulu aux forces de l’ordre, aux gens qui étaient venus les chercher pour les emmener en centre d’acceuil. Ce soir-là, la petite fille sage et patiente s’était envolée, et pour la première fois, quand on avait voulu la séparer de son frère pour les mettre dans deux groupes différents correspondants à leur âge, elle avait explosé. La douce et gentille Tacha avait hurlé, tapé, pleuré. Qu’est-ce qu’elle avait fait de si méchant pour être séparé de maman et de Sacha ?!
9 ans : C’était son quotidien, maintenant. Des accueils transitoires, éphémères. Jamais plus de quelques mois quelque part, elle qui désirait si ardemment un foyer ; et bien qu’elle tentât, parfois, d’apaiser les situations, où qu’elle se mette à hurler de terreur à la moindre séparation d.avec son frère adoré, elle se trouvait impuissante devant ces déchirures répétées qui semblaient anesthésier petit à petit son cœur d’enfant. Peu importait qu’elle fasse de son mieux pour se montrer sage et tranquille, qu’elle courbait l’échine devant l’injustice ou qu’elle tente de se démarquer en faisant des bêtises, le retour au foyer se faisait invariable, immuable.
Pourtant, c’était aussi là-bas qu’elle avait découvert le violon. Un éducateur en avait un, jouait parfois pour faire chanter les enfants, lui avait permis de le toucher, avait guidé ses doigts sur l’instrument. Aussitôt, la musique l’avait inondé, conquise, possédée.
Pourquoi croire aux promesses de maman, ces belles promesses stupides formulés dans l’espace sordide d’un parloir, devant un bol de nouilles et un verre d’eau ? Découragée par Sasha et peu enthousiaste à l'idée d'aller visiter cet endroit sordide et morne qu'était la prison, elle savait déjà, au fond, que seul son frère était là, prêt d’elle, qu’il était seul à veiller sur elle – au fond, elle n’en avait pas, de mère. Et c’était tout. Faire une croix dessus, c’était comme prétendre que les départs des familles d’accueil ne la touchait pas : un moyen de survie. Son frère, c’était sa famille. Celui qui ne partirait jamais.
14 ans : L’âge des premiers émois, de la transformation du corps. C’était certainement plus simple de s’abimer dans les livres, dans les études, de sourire devant la maitresse, de jouir de son regard de fierté. Les études, c’était la clé à une meilleure vie, c’était la clé pour un bon job, plus tard. En fait, elle aimait se plonger dans les bouquins, sentir leur odeur, se perdre dans un monde plus beau, plus doux, plus fort que la réalité de son quartier ; c’était pouvoir voyager, très loin, là où les personnages gagnaient toujours à la fin, quel que soit leurs difficultés. Sur son passage, les commères ricanaient, les élèves l’ignoraient – elle était seule, ou presque. Parce qu’il y avait un garçon, grand, blond, sportif. Sergueï. Il était venu dans la bibliothèque, elle l’avait aidé pour un devoir. Il lui avait souri, il l’avait invité à manger une glace. Et de fil en aiguille, le flirt sages à la bibliothèque s’était mué en invitation à prendre une glace, petite fugue innocente qu’elle accepta sans même réfléchir.
En montant sur sa bécane, il lui vola un baiser qui la surprit, qu’elle prolongea avec bonheur. Son tout premier amour ! Elle ferma les yeux avec béatitude alors qu’ils prenaient de la vitesse, que ses longs cheveux noirs flottaient au vent ; quand un klaxon la fit sursauter, crisper les mains autour de la taille de Sergueï. Le choc lui traversa le corps. Le bruit assourdit ses oreilles. Puis ce fut le noir total.
Quand elle reprit conscience, un attroupement s’était formé autour d’eux. Au loin, quelqu.un jouait de la musique sur le trottoir. L.idée bizarre qu’elle en aimait le rythme lui traversa l’esprit. Le corps de son son petit ami gisait à côté d’elle, couvert de sang, sa jambe figé dans un angle bizarre. Il lui semblait, quant à elle, que son corps travaillait, que tout se remettait en place, dans un élan de douleur aigu qui la fit hurler de souffrance. Comme débloquée, la jeune fille se précipita au chevet de Sergueï, lui prit la main avec douceur. Il se mit à hurler brusquement, aussi ne fit-elle pas attention à sa jambe qui se remettait d’aplomb, à ses membres qui se détendaient. Effrayée en entendant les sirènes de l’ambulance, qu’elle affiliait à la police, Tasha se redressa, et s’enfuit à toutes jambes, mettant fin à son premier rendez-vous amoureux.
18 ans : Elle ne s.expliquait toujours pas cet incident bouleversant, dans lequel elle s.en était sorti miraculeusement indemne. Elle s’était mise à plier la bible, à prier en cachette, le soir dans son lit, au foyer ; et puis elle avait été expulsée avec un peu d’argent en poche, parce qu’elle était devenue trop grande pour le centre d’accueil. Elle avait alors rejoint Sacha, qui lui avait présenté un billet d’avion. La Corée du sud, Séoul. Le pays de maman. La jeune fille eut le cœur gonflé d’espoir. Ici, elle ne pouvait pas faire d?etude, tout lui était fermé parce qu’ils n’avaient pas d’argent - mais là-bas… est-ce que ça serait différent ?
19 ans : La vie n’apportait guère d’espoir. Avec sa paye de vendeuse, elle avait put s’acheter un violon d’occasion sur internet, et elle s’entraînait en cachette de son frère, lorsqu’il était au boulot le soir. Participant de son mieux au loyer d’un petit appartement miteux dans un quartier pauvre de la ville, ils survivaient tant bien que mal - c’était ainsi qu.elle était allée à cet entretien d’embauche en fin d’après-midi d’hiver, toute fière dans ses escarpins bon marché ; et elle était si contente que Tacha n’avait pas vu tout de suite ces loubards qui lui bloquèrent brusquement le chemin. Elle tenta de s’enfuir, mais il était trop tard. Ils étaient si forts ! Deux d’entre eux la plaquèrent contre un mur, rigolant de ses vaines tentatives pour se défendre, lui bâillonnant la bouche de leurs doigts sales. Au loin, elle aperçut son frère, eut un sursaut d’espoir, le vit se faire ceinturer, essaya de se débattre de plus belle, de griffer, de mordre comme elle pouvait - mais ils attirent trop nombreux. Ils la souillèrent, déchirèrent ses vêtements, jusqu’à la laisser, brisée, ensanglantée, sur le trottoir. Choquée et terrifiée, elle eut plusieurs instants de perte de mémoire - et ne reprit ses esprits qu’à la maison. Dans les bras rassurants de Sasha.
9 ans : C’était son quotidien, maintenant. Des accueils transitoires, éphémères. Jamais plus de quelques mois quelque part, elle qui désirait si ardemment un foyer ; et bien qu’elle tentât, parfois, d’apaiser les situations, où qu’elle se mette à hurler de terreur à la moindre séparation d.avec son frère adoré, elle se trouvait impuissante devant ces déchirures répétées qui semblaient anesthésier petit à petit son cœur d’enfant. Peu importait qu’elle fasse de son mieux pour se montrer sage et tranquille, qu’elle courbait l’échine devant l’injustice ou qu’elle tente de se démarquer en faisant des bêtises, le retour au foyer se faisait invariable, immuable.
Pourtant, c’était aussi là-bas qu’elle avait découvert le violon. Un éducateur en avait un, jouait parfois pour faire chanter les enfants, lui avait permis de le toucher, avait guidé ses doigts sur l’instrument. Aussitôt, la musique l’avait inondé, conquise, possédée.
Pourquoi croire aux promesses de maman, ces belles promesses stupides formulés dans l’espace sordide d’un parloir, devant un bol de nouilles et un verre d’eau ? Découragée par Sasha et peu enthousiaste à l'idée d'aller visiter cet endroit sordide et morne qu'était la prison, elle savait déjà, au fond, que seul son frère était là, prêt d’elle, qu’il était seul à veiller sur elle – au fond, elle n’en avait pas, de mère. Et c’était tout. Faire une croix dessus, c’était comme prétendre que les départs des familles d’accueil ne la touchait pas : un moyen de survie. Son frère, c’était sa famille. Celui qui ne partirait jamais.
14 ans : L’âge des premiers émois, de la transformation du corps. C’était certainement plus simple de s’abimer dans les livres, dans les études, de sourire devant la maitresse, de jouir de son regard de fierté. Les études, c’était la clé à une meilleure vie, c’était la clé pour un bon job, plus tard. En fait, elle aimait se plonger dans les bouquins, sentir leur odeur, se perdre dans un monde plus beau, plus doux, plus fort que la réalité de son quartier ; c’était pouvoir voyager, très loin, là où les personnages gagnaient toujours à la fin, quel que soit leurs difficultés. Sur son passage, les commères ricanaient, les élèves l’ignoraient – elle était seule, ou presque. Parce qu’il y avait un garçon, grand, blond, sportif. Sergueï. Il était venu dans la bibliothèque, elle l’avait aidé pour un devoir. Il lui avait souri, il l’avait invité à manger une glace. Et de fil en aiguille, le flirt sages à la bibliothèque s’était mué en invitation à prendre une glace, petite fugue innocente qu’elle accepta sans même réfléchir.
En montant sur sa bécane, il lui vola un baiser qui la surprit, qu’elle prolongea avec bonheur. Son tout premier amour ! Elle ferma les yeux avec béatitude alors qu’ils prenaient de la vitesse, que ses longs cheveux noirs flottaient au vent ; quand un klaxon la fit sursauter, crisper les mains autour de la taille de Sergueï. Le choc lui traversa le corps. Le bruit assourdit ses oreilles. Puis ce fut le noir total.
Quand elle reprit conscience, un attroupement s’était formé autour d’eux. Au loin, quelqu.un jouait de la musique sur le trottoir. L.idée bizarre qu’elle en aimait le rythme lui traversa l’esprit. Le corps de son son petit ami gisait à côté d’elle, couvert de sang, sa jambe figé dans un angle bizarre. Il lui semblait, quant à elle, que son corps travaillait, que tout se remettait en place, dans un élan de douleur aigu qui la fit hurler de souffrance. Comme débloquée, la jeune fille se précipita au chevet de Sergueï, lui prit la main avec douceur. Il se mit à hurler brusquement, aussi ne fit-elle pas attention à sa jambe qui se remettait d’aplomb, à ses membres qui se détendaient. Effrayée en entendant les sirènes de l’ambulance, qu’elle affiliait à la police, Tasha se redressa, et s’enfuit à toutes jambes, mettant fin à son premier rendez-vous amoureux.
18 ans : Elle ne s.expliquait toujours pas cet incident bouleversant, dans lequel elle s.en était sorti miraculeusement indemne. Elle s’était mise à plier la bible, à prier en cachette, le soir dans son lit, au foyer ; et puis elle avait été expulsée avec un peu d’argent en poche, parce qu’elle était devenue trop grande pour le centre d’accueil. Elle avait alors rejoint Sacha, qui lui avait présenté un billet d’avion. La Corée du sud, Séoul. Le pays de maman. La jeune fille eut le cœur gonflé d’espoir. Ici, elle ne pouvait pas faire d?etude, tout lui était fermé parce qu’ils n’avaient pas d’argent - mais là-bas… est-ce que ça serait différent ?
19 ans : La vie n’apportait guère d’espoir. Avec sa paye de vendeuse, elle avait put s’acheter un violon d’occasion sur internet, et elle s’entraînait en cachette de son frère, lorsqu’il était au boulot le soir. Participant de son mieux au loyer d’un petit appartement miteux dans un quartier pauvre de la ville, ils survivaient tant bien que mal - c’était ainsi qu.elle était allée à cet entretien d’embauche en fin d’après-midi d’hiver, toute fière dans ses escarpins bon marché ; et elle était si contente que Tacha n’avait pas vu tout de suite ces loubards qui lui bloquèrent brusquement le chemin. Elle tenta de s’enfuir, mais il était trop tard. Ils étaient si forts ! Deux d’entre eux la plaquèrent contre un mur, rigolant de ses vaines tentatives pour se défendre, lui bâillonnant la bouche de leurs doigts sales. Au loin, elle aperçut son frère, eut un sursaut d’espoir, le vit se faire ceinturer, essaya de se débattre de plus belle, de griffer, de mordre comme elle pouvait - mais ils attirent trop nombreux. Ils la souillèrent, déchirèrent ses vêtements, jusqu’à la laisser, brisée, ensanglantée, sur le trottoir. Choquée et terrifiée, elle eut plusieurs instants de perte de mémoire - et ne reprit ses esprits qu’à la maison. Dans les bras rassurants de Sasha.
Invité
Mihaïlovski Sasha
blblblbl, bienvenue à toi.
et quel plaisir de constater que mon scénario a du succès.
ça me fait plaisir, vraiment.
néanmoins, comme dit dans ta fiche, tu es venu vers moi pour le scénario de la demoiselle, mais le règlement stipule qu’une personne a une semaine pour faire sa fiche dès lors que l’inscription est faite. hors, tu n’étais pas inscrite et une seconde personne a souhaité tenter le lien proposé en s’inscrivant directement sur le forum. cette personne dispose donc d’une semaine pour terminer son écrit, elle a encore jusqu’au 8 juillet pour terminer sa fiche de présentation avant que le personnage ne soit remis en jeu et donc de nouveau disponible. je reviendrais vers toi à ce moment-là, je suis désolée.
encore une fois, merci d’avoir opté pour la sœur de sasha sur le forum.
et quel plaisir de constater que mon scénario a du succès.
ça me fait plaisir, vraiment.
néanmoins, comme dit dans ta fiche, tu es venu vers moi pour le scénario de la demoiselle, mais le règlement stipule qu’une personne a une semaine pour faire sa fiche dès lors que l’inscription est faite. hors, tu n’étais pas inscrite et une seconde personne a souhaité tenter le lien proposé en s’inscrivant directement sur le forum. cette personne dispose donc d’une semaine pour terminer son écrit, elle a encore jusqu’au 8 juillet pour terminer sa fiche de présentation avant que le personnage ne soit remis en jeu et donc de nouveau disponible. je reviendrais vers toi à ce moment-là, je suis désolée.
encore une fois, merci d’avoir opté pour la sœur de sasha sur le forum.
malédiction de lycaon
Fruitz :
wons (₩) :
129
aesthetic :
----------------- ☾ ---------------
------------ bite me. ------------
----------------- ☽ ---------------
only love can hurt like this
save me from this f#cking world
FAKE FRIENDS
----------------- ☾ ---------------
faceclaim :
vladislav hoshin
Invité
Je vois.
Je ne pouvais pas écrire mon histoire avant, ma semaine a été trop mouvementée.
On verra bien, merci.
Je ne pouvais pas écrire mon histoire avant, ma semaine a été trop mouvementée.
On verra bien, merci.
Invité
Ji Namkyu
le scénario de sasha bb fait fureur, vraiment
et une fiche déjà remplie snif
bien le bienvenue par ici
et une fiche déjà remplie snif
bien le bienvenue par ici
bénit
Fruitz :
wons (₩) :
403
aesthetic :
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⊹₊* of course, i feel too much, i'm a universe of exploding stars.
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i was already yours—the anti-urge, the mutilator of souls.
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⊹₊* of course, i feel too much, i'm a universe of exploding stars.
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i was already yours—the anti-urge, the mutilator of souls.
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but to live like a bullet, to touch people with such intention. to be born going one way, toward everything alive. to walk into the world you never asked for and choose a place where your wanting ends—which part of war do we owe this knowledge?
faceclaim :
❛ kim sunwoo.
Invité
Bonjour, j’ai vu que la fiche de Tasha n’a pas été complétée dans la semaine. De fait, puis-je re-présenter ma candidature ?^^
Invité
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